Le studbook Cheval de Dressage Français (CDF) se dote d'un "livre B"

Admin
21 juil.
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5 ans après sa création et son agrément par le Ministère de l'Agriculture, 1 an après sa reconnaissance par la World Breeding Federation for Sport Horses (WBFSH), le studbook Cheval de Dressage Français (CDF) vient de se doter d'un « livret B » ; une évolution qui lui ouvre de nouvelles perspectives majeures. Explications.

Destiné jusqu'à présent aux chevaux de dressage, nés d’un croisement entre la race lusitanienne et un « warmblood », le CDF permet maintenant, avec la création de son « livre B », d'enregistrer un poulain même s'il n'est pas partiellement lusitanien. Le « livret B » du CDF intègre en effet les chevaux qui ne répondent pas aux critères du livre A, pourcentage de sang lusitanien en particulier, mais qui présentent un potentiel génétique pour le dressage.

Peuvent ainsi être enregistrés au CDF :

les poulains issus de croisements entre 2 reproducteurs approuvés au CDF, automatiquement sur le Sire,
les poulains dont un des parents a été approuvé au CDF grâce à une labellisation par France Dressage supérieure ou égale à 70% (voir ICI),
les chevaux OC, nés hors du circuit CDF, évoluant avec succès dans la discipline du Dressage : IDR supérieur ou égal à 110, après labellisation par France Dressage supérieure ou égale à 75 %.

Concrètement, une jument inscrite dans une race reconnue par la WBFSH et labellisée France Dressage, peut devenir facteur de CDF et donner naissance à un poulain inscriptible au CDF, même si le père est issu de génétiques allemandes, hollandaises, danoises … ; une ouverture majeure pour le développement de ce studbook tricolore.

Reconnu à la WBFSH, comme le Selle Français et l'anglo-arabe, le CDF fait partie des studbooks prioritaires en France lors des sélections pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux réalisées par la SHF. Le développement du nombre des naissances dans ses 3 studbooks pourrait permettre à l'avenir à la France de solliciter plus que 2 places par catégories d'âge comme c'est le cas aujourd'hui ; de quoi permettre aussi aux éleveurs tricolores de nourrir davantage d'espoirs d'être représentés aux Championnats du Monde Jeunes Chevaux.