Morgan Barbançon peut désormais resonger à la compétition
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Fin du cauchemar pour Morgan Barbançon : après 18 mois sans avoir foulé un rectangle de compétition, la tricolore installée en Belgique peut réenvisager la compétition à compter de demain matin.
Avril 2024. Morgan Barbançon, alors pressentie pour les Jeux Olympiques de Paris avec son Habana Libre A et fraichement de retour de la Finale Coupe du Monde de Riyadh avec Sir Donnerhall II, écope d'une lourde suspension de l'Agence Française Antidopage, non pas pour dopage, mais pour 3 défauts de localisation ; une procédure administrative qui contraint les sportifs de haut niveau à signaler pour chaque jour du trimestre à venir, l'endroit où ils se trouveront pour permettre un éventuel contrôle antidopage "surprise". Rien à voir donc à l'usage de substance prohibée.
Depuis lors, loin des tourments de l'équipe de France, la cavalière de 33 ans s'est consacrée à la formation de ses chevaux et de ses élèves avec, à ses côtes son compagnon Pablo Andres Marin Sanchez qui reprenait en particulier les rênes en concours de Fraulein Fiona, 6 ans et de Nereno, 7 ans. Morgan Barbançon peut désormais envisager son avenir sportif avec 9 « nouveaux » chevaux destinés au sport :
Jaguar, un KWPN de 11 ans
Magic Mike, un KWPN de 8 ans
Odysseus, un KWPN de 6 ans
Outlook, un KWPN de 6 ans
Seventy Seven, un Oldenbourg de 5 ans
R-Fabiana, une KWPN de 4 ans
Restyle, une KWPN de 4 ans
Rose Lily, une KWPN, de 4 ans par Secret et Girasol son ex-jument de Grand Prix
Saphir, un KWPN de 3 ans issu du même croisement
A plus moyen terme, elle ambitionne également de représenter en compétition Sir Donnerhall II : malgré ses 19 ans, le fils de Sandro Hit est en effet toujours très en forme, suffisamment pour avoir bien failli la faire tomber ces derniers jours après quelques sauts de joie non sans rappeler ceux qu'ils montraient déjà par le passé. Le Oldenbourg, qui permettait à la France de se voir représentée sur 5 Finales Coupe du Monde et sur lequel elle pouvait s'appuyer, non sans régularité, lors des Championnats d'Europe de Rotterdam et Hagen, des Championnats du Monde de Herning et des Jeux Olympiques de Tokyo, n'a donc pas tout à fait dit son dernier mot.
Qu'il s'agisse de son "Gus" et plus particulièrement de ses relèves, la possibilité pour Morgan Barbançon de courir à nouveau à haut niveau constitue donc une potentielle bonne nouvelle pour le dressage tricolore, surtout au lendemain de Championnats d'Europe en demi-teinte, de l'approche des Championnats du Monde 2026 qualificatifs pour les JO de Los Angeles et au regard de son expérience de la piste comme du sport de haut niveau.
crédit photo : FFE/PSV