Le filet gagne encore du terrain
Le filet continue de gagner du terrain avec une nouvelle évolution des règlements enregistrée cette fois aux Pays-Bas. A compter du 1er avril 2024, le filet deviendra désormais obligatoire sur les épreuves de niveau Z1 (ndlr : comparables approximativement à certaines reprises Amateur 1 françaises).
Le communiqué de la Fédération néerlandaise à ce sujet indique " la raison la plus importante de ce changement [...] est que les cavaliers de niveau Z1 doivent montrer pour la première fois les allures rassemblées et nous souhaitons stimuler l'apprentissage d'un rassembler correct en filet.". Au niveau supérieur, Z2, la bride restera optionnelle ; une possibilité d'ailleurs offerte jusqu'au Grand Prix par les Pays-Bas depuis 15 ans.
Dans cette perspective, lors des échanges préparatoires à la prochaine assemblée générale entre la FEI et les Fédérations nationales, l'autre pays du fromage a, à nouveau, sollicité l'usage possible du filet jusqu'au Grand Prix en CDI 3* et au delà ; une demande également formulée par la Suède, pour l'heure rejetée. Malgré cette réponse pour le moment négative, la FEI laisse cependant la porte ouverte puisqu'elle (ré)expliquait ainsi : " [...]nous n'avons pas pu trouver de preuves scientifiques, ni des données incontestables, qui nous permettent d'arriver à une conclusion différente à l'heure actuelle. Il est temps de rassembler une équipe multidisciplinaire, qui comprenne des experts de toutes les parties prenantes, de développer des études/recherches pour comprendre tous les avantages et les inconvénients du changement proposé. Une fois cette étude/recherche réalisée, nous serons en mesure d'avoir une opinion éclairée, consciente et équilibrée sur cette question". La réponse de la FEI était par ailleurs soutenue par l'Allemagne, la Grande Bretagne " nous sommes d'accord avec la FEI sur le fait que l'usage de la bride, lorsqu'elle est correctement utilisée, ne pose pas de problème de bien être du cheval. Les données scientifiques sont insuffisantes [...] pour parvenir à cette conclusion. [...]", et la Norvège " nous convenons que se concentrer uniquement sur les mors ne résoudra pas les défis du bien-être du cheval.[...] Cela dit, nous devons toujours être disposés à changer s'il existe des preuves fiables qu'un type de bride [...] est en soi la raison d'un mauvais état de santé des chevaux. Par conséquent, nous soutenons le projet de rassembler une équipe multidisciplinaire pour développer des études/recherches pour comprendre tous les avantages et inconvénients de la bride et des autres mors avant de changer les règles,et dans toutes les disciplines.[...]".
crédit photo : pixabay