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Larissa Pauluis : Flambeau a un talent sans limite, je crois beaucoup en lui

Elle est LA cavalière belge incontournable de ce début de saison : après une année 2020 tragique, Larissa Pauluis semble avoir aujourd'hui toutes les cartes en main pour intégrer et prendre la tête de son équipe nationale. Entre ambition et émotion, c'est aux côtés de ses deux chevaux qu'elle trouve son énergie, qu'elle fait sa thérapie. Dressprod est donc parti à la rencontre de Larissa Pauluis :



Après 3 concours nationaux très remarqués et des résultats jusqu'à plus de 74 % (voir ICI), comment envisagez-vous maintenant la saison 2021 ?

La Belgique organise régulièrement des cessions d'entrainement avec des juges ou des entraîneurs. La prochaine est prévue le 1 er mars avec Jan Bemelmans et Jacques van Daele, je vais donc y participer avec Valentin et Flambeau car c'est toujours intéressant d'avoir l'avis d'interlocuteurs différents qui ont l'expérience du haut niveau. Ensuite, je programme les concours internationaux d'Opglabbeek et Sint Truiden puis les Championnats de Belgique fin mai. Comme les 2 chevaux sont désormais dans le Cadre A, nous verrons ensuite comment les choses se passent, notamment pour participer à gros concours internationaux. Pour ce qui est des Jeux Olympiques, nous ne savons pas comment les choses vont se dérouler, la Belgique n'est de toutes manières pas qualifiée par équipe. Nous visons en tous cas les Championnats d'Europe de Hagen en septembre.

En quoi Valentin et Flambeau sont-ils différents ?

Ils ont tous les deux les mêmes points de force sur le piaffer et le passage. Valentin a un super mental même si parfois il peut encore être un peu étalon sur le rectangle. Il n'a que 9 ans, ce sont donc des fautes de jeunesse car il a de superbes appuyers, de beaux allongements et un joli piaffer. Il est relativement sûr en piste, il donnerait son cœur pour moi. Ses erreurs ne sont causées que par son manque d'expérience.


Flambeau est un cheval que j'ai récupéré il y a deux ans et il n'était pas franchement avancé dans le travail malgré les 9 ans qu'il avait à l'époque. Il était compliqué et avait été réorienté comme cheval d'obstacles. Il est arrivé chez moi un peu par hasard après qu'une amie chez qui il était à vendre comme cheval de CSO m'en parle. Je l'ai pris à l'essai pendant 15 jours et, pour être honnête, c'est davantage mon mari qui voulait l'acheter car moi je n'y croyais pas du tout. Finalement, après 1 an et demi, il a commencé à se relâcher. Même s'il a maintenant 11 ans et qu'il a tout appris très vite, aujourd'hui son talent n'a aucune limite. Il manque d'expérience en concours ce qui peut le rendre encore tendu mais quand il se détendra, je pense qu'il a le potentiel des 80%. Il a longtemps été compliqué dans le contact et très explosif, mais j'ai beaucoup d'espoirs en lui, il est bien meilleur que ce que j'imaginais.

Avant Valentin et Flambeau, vous avez monté sur le Grand Prix en Belgique : Paros des 4 Chemins, Lianca, Wiardo, Branco van de Vogelzang. En quoi vous ont-ils permis de performer aujourd'hui ?

Ils m'ont chacun appris à faire les mouvements du Grand Prix et à le dérouler en compétition. Mais j'ai aussi dressé beaucoup de chevaux jusqu'à ce niveau, qui ne sont pas sont sortis car ils étaient destinés à être commercialisés. Ma plus grande expérience est selon moi d'avoir formé des dizaines de jeunes chevaux comme Don Massimo (NDLR : vendu en Norvège et performant des Juniors jusqu'au Grand Prix en CDI), ou First Step Fame que j'ai vendu à Sofie Leixner avant qu'elle ne le revende à Fiona Bigwood.

Après une année difficile marquée par le terrible drame qu'on connait, abordez-vous aujourd'hui la compétition différemment ?

J'ai toujours été compétitrice dans l'âme. Aujourd'hui, il est certain que le fait que mes 2 chevaux soient prêts et compétitifs sur le Grand Prix, est un aboutissement. C'était le rêve de mon mari de les voir à haut niveau, il s'en est malheureusement fallu de peu. Je me bats beaucoup plus, pour lui évidemment, car j'ai envie de lui faire honneur. C'est important. Mes enfants m'aident énormément, mais mes chevaux aussi, ils sont ma thérapie, mon énergie.

Outre Valentin et Flambeau, quels sont vos autres chevaux destinés à la compétition ?

J'en ai 3. Jordy (Lord Leatherdale*Metall), qui prend 7 ans : c'est un pur talent. Je crois que c'est le cheval le plus électrique que j'ai dans mes écuries, il a une énergie folle. Je pense que je vais le sortir directement sur le Grand Tour tant il a besoin d'être occupé en piste. J'ai également Kheops d'Hathor, qui a lui 6 ans (Glock's Toto Jr*Amsterdam). Il était un peu tardif et a mis un peu de temps à trouver son équilibre, à s'asseoir. Je pense qu'il sera prêt pour les 6 ans fin de saison. Enfin, j'ai Macchiato (Winninglood*Cabochon) , le propre frère d'Irish Coffee avec qui j'avais gagné les 4 et 5 ans Belgique. Il a 4 ans et est très prometteur.

Pensez-vous concourir en France cette saison ?

Oui, avec Kheops probablement. Je ferais peut-être Jardy si je n'ai rien de prévu la même semaine avec Valentin et Flambeau qui seront évidemment la priorité cette saison. Mais j'adore les concours français.


crédit photo : DR

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