Résultats de recherche
5902 résultats trouvés avec une recherche vide
- Pierre Volla : j'ai une jument, Silvermoons Mariechen, qui sortira très bientôt sur le Grand Prix
Le haut niveau n'est pas un long fleuve tranquille et Pierre Volla en sait quelque chose. En retrait du paysage médiatique comme de l'équipe de France depuis la vente de Badinda Altena, le rhônalpin a mis à profit 2019 pour revoir son système et son mode de fonctionnement. De son regard neuf sur le sport, en passant par son piquet de chevaux, à la nouvelle jument de Grand Prix avec laquelle il défendra peut-être à nouveau le drapeau tricolore, entretien avec Pierre Volla : Après une année 2018 difficile, la vente de Badinda en 2019, comment allez-vous ? Je vais plutôt bien. Vendre Badinda a été vraiment dur pour moi et avoir dû quitter le haut niveau a aussi été très difficile. Aujourd'hui, je pense que prendre du recul m'a permis de mettre des choses en place, notamment de nouveaux systèmes, une nouvelle gestion d'écurie, des chevaux et un fonctionnement avec ma partenaire, Madame Eichenberger. Je peux dire que j'ai plusieurs très bons chevaux. Quel regard portez-vous sur le haut niveau et ses difficultés ? Le regard n'a pas changé, le haut niveau me fait toujours autant vibrer, j'ai envie d'y retourner plus fort mais avec une nouvelle conception autour de ma structure financière. La vente de Badinda m'a aussi permis d'être plus serein et de pouvoir avoir une vraie équipe autour de moi à la maison. Le haut niveau est quelque chose qui se travaille en amont, tous les jours. Aujourd'hui, je pense avoir atteint mon objectif : revenir plus serein. J'espère que mes chevaux ne me feront pas mentir. Comment fonctionne ce partenariat ? Mme Eichenberger est la personne avec laquelle je travaille depuis le plus longtemps dans le monde du cheval, elle était mon premier employeur et maître de stage de Bac Pro. Nous avons donc 25 ans de travail en commun, parfois en pointillés, mais elle a toujours été présente dans ma vie de cavalier. C'est la propriétaire de Sir Piko, que nous avons d'ailleurs mis en pré-retraite. Il est aujourd'hui monté par une cavalière suisse. Mme Eichenberger élève aussi entre 3 et 5 chevaux de dressage chaque année. Avant, elle se consacrait aux chevaux de CSO mais a arrêté. Parmi ces poulains, nous essayons d'en garder un ou deux par génération, l'objectif étant de vendre ceux que nous ne conservons pas. Je lui fais entièrement confiance sur les croisements qu'elle réalise car elle connaît parfaitement ses poulinières. L'élevage est un métier à part entière, elle le fait avec passion et produit des chevaux qui sont hors normes. Mes écuries en comptent donc 1 ou 2 par génération, ce qui me permet d'être assez confiant pour l'avenir. Quelle est aujourd'hui la composition de votre piquet ? J'ai un 8 ans qui, à mon avis, est un cheval d'exception pour le Grand Tour, un 7 ans, deux 6 ans, un 5 ans et des 4 ans qui arrivent. Tous appartiennent à Mme Eichenberger. De mon côté j'ai aussi une jument qui sortira très bientôt sur le Grand Prix : Silvermoons Mariechen. Pouvez-vous justement nous en parler ? C'est une jument de 12 ans que j'ai découvert chez Andreas Helgstrand à la fin de l'été dernier*. J'y crois beaucoup. Elle n'est pas loin du Grand Prix, il y a encore des choses à caler mais il faut que nous allions en piste voir comment elle se comporte. Elle a beaucoup d'énergie, est très généreuse mais peut être inquiète par son cavalier. J'aime beaucoup son expression au trot et son galop est plus facile que celui de Badinda. Elle a vraiment quelque chose. Quels sont vos objectifs 2020 avec elle ? Je ne peux pas dire que mon objectif est Tokyo car nous ne sommes pas encore sortis en concours. Je ne veux pas brûler les étapes car elle n'a pas tourné d'épreuves depuis l'âge de 6 ans. Je ne veux donc pas nous mettre de pression car elle mérite qu'on prenne notre temps. Si elle va bien, j'aimerais peut être faire quelques concours Coupe du Monde en fin d'année mais il est encore un peu tôt. Mon objectif olympique serait donc davantage 2024, avec elle ou avec les autres. *NDLR : Demi-sœur de la célèbre Blue Hors Matine, Silvermoons Mariechen intégrait en 2014 le piquet de chevaux d'Alexandra Barbançon après qu'Andreas Helgstrand l'ait découverte en Allemagne. La jument grise était ensuite préparée au Grand Prix par Morgan Barbançon qui la revendait au marchand danois il y a 2 ans.
- Coupe de Monde de Göteborg
Les engagés de l'étape Coupe du Monde de Göteborg, organisée du 19 au 13 février en Suède ICI
- CDI 5* de Doha
Les engagés du CDI 5* de Doha, organisé du 27 au 29 février au Qatar, ICI
- JO de Tokyo : la saison olympique lancée par la FFE
A un peu plus de 6 mois des Jeux Olympiques de Tokyo, la Fédération Française d’Équitation réunissait aujourd'hui à Paris les cavaliers et lançait la saison olympique : - Serge Lecomte, Président de la FFE : « il faut se souvenir que la France est l'une des nations qui aide le plus les sports équestres. C'est aussi grâce à tous les clubs et licenciés FFE que c'est possible. Ils vous encouragent, soyez-en fiers » - Jan Bemelmans, sélectionneur dressage : « nous avons réussi à obtenir notre qualification par équipe. Nous allons mettre en place la saison pour avoir des couples en forme pour les JO » -La FFE prendra en charge deux chambres d'hôtel par cheval sélectionné pour la compétition. -Les cavaliers et une partie du staff seront hébergés au village olympique. Les infrastructures sont gigantesques. Les appartements seront attribués pour chaque délégation. Les grooms seront hébergés dans des bâtiments neufs à proximité des écuries. -Les chevaux voyageront en avion au départ de Liège (BEL). Le vol durera environ 18h. C'est une compagnie spécialisée qui s'occupera du transport. Les chevaux qui ont voyagé pour le Test Event ont tous très bien supporté ce voyage. -Les chevaux voyageront en avion au départ de Liège (BEL). Le vol durera environ 18h. C'est une compagnie spécialisée qui s'occupera du transport. Les chevaux qui ont voyagé pour le Test event ont tous très bien supporté ce voyage. &vent ont tous très bien supporté ce voyage.ent ont tous très bien supporté ce voyage. -Une période de quarantaine de 7 jours est obligatoire avant le départ des chevaux pour Tokyo. Les stages FFE seront supports de ces quarantaines. La FFE souhaite permettre aux cavaliers et chevaux de poursuivre leur entraînement pendant cette période." -Des aires de détentes et de récupération avec des brumisateurs seront mises en place. -Les installations sont très fonctionnelles et de grande qualité pour le confort des chevaux et cavaliers. Tout est neuf [...]. Il y a 330 boxes répartis en 8 blocs. Les chevaux de la délégation française seront tous ensemble. -Le Parc équestre où se dérouleront les épreuves était déjà existant. Les bâtiments sont neufs et semblent très bien conçus. Le site paraît compact et bien pensé. -La délégation complète comptera 44 personnes : sélectionneurs, cadres techniques, vétérinaires, médecins, maréchaux ferrants..." -Le dressage ouvrira les épreuves équestres. Les épreuves débuteront à 17h à Tokyo. La nuit tombe tôt, les épreuves se disputeront majoritairement en nocturne. source : Twitter FFE
- L'échelle de progression, par Nicole Favereau
Cavalière internationale, membre de l'équipe de France, enseignante, triple vainqueur du Grand National de la FFE, mais aussi créatrice d'E-Riding Solutions, le concept qui permet aux cavaliers de trouver une méthode d'entraînement à domicile leur permettant d'optimiser leurs performances grâce à de simples échanges vidéos, Nicole Favereau nous en dit un peu plus sur les 3 premières étapes de l'échelle de progression. Selon l’article 401 de la Fédération Équestre Internationale, le Dressage a pour but le développement du cheval en un athlète heureux au moyen d’une éducation harmonieuse. Il a pour conséquence de rendre le cheval calme, souple, délié et flexible mais aussi confiant, attentif et perçant, étant ainsi en parfaite harmonie avec son cavalier. Ces qualités seront évaluées par les juges lors des compétitions à l’aide de l’échelle de progression. L’échelle permet d’une part de préserver l’intégrité physique et morale du cheval lors des séances de travail, en mettant l’accent sur la locomotion et les qualités à développer, plutôt que sur les mouvements ou les aides que l’on doit utiliser. Elle permet d’autre part d’évaluer objectivement et de manière unanime la qualité de la performance présentée. L’utilisation quotidienne de l’échelle permettra donc au cavalier d’adapter l’entrainement à sa monture en mettant l’accent sur le confort de travail et un fonctionnement juste basé sur la biomécanique et l’étude du comportement équin. Même si chacune des notions présentées dans cette échelle contient en elle même toutes les autres (on ne peut pas avoir un rythme et une cadence régulière sans une certaine souplesse, ni un contact égal et moelleux sans rectitude), il fallait bien isoler et hiérarchiser chacun de ces critères pour les définir et donner des observables sur ces différentes qualités ; non sans oublier que ces six concepts constituent une trame organisée autour de la problématique du Dressage et que chacun d’entre eux à une influence sur les autres. Il en est d’ailleurs de même lorsque l’on parle des fondamentaux du plan de formation fédéral : s’équilibrer, avancer, tourner, qui sont eux aussi intimement liés et interdépendants « Évoluer c’est monter en spirale à l’intérieur d’une colonne à base triangulaire dont les arêtes représentent les 3 fondamentaux » (extrait du livre de Jean-Luc Force Enseigner l’équitation). Ici on pourrait parler d’une colonne à base hexagonale dont les piliers représentent les 6 marches de l’échelle de progression. Correction des allures La correction des allures est caractérisée par la régularité de chacune d’entre elles et intègre en premier lieu le maintien du rythme propre à chacune des allures : le pas, allure marchée à 4 temps égaux et symétriques dans laquelle le dos du cheval ondule latéralement et longitudinalement alors que l’encolure exécute un mouvement de balancier notamment plus important dans le pas allongé. Le trot, allure sautée à 2 temps égaux et symétriques séparés par une phase de projection où les membres ne touchent plus le sol. Dans cette allure l’encolure et le dos ne s’articulent pas ou peu et gardent une certaine fixité. Le galop, allure sautée et basculée à 3 temps avec un temps de projection pendant lequel le cheval ne touche plus le sol. Dans cette allure, comme dans le pas, l’encolure effectue un mouvement de balancier alors que le dos-rein s’articule pour permettre l’engagement des postérieurs sous la masse. La régularité intègre aussi la notion de cadence propre à chaque cheval et qui va évoluer au fur et à mesure de la progression vers le rassemble. Elle doit être la plus constante possible et le résultat d’une propulsion juste, elle-même obtenue par la poussée dans l’équilibre. La souplesse et la décontraction On pourrait associer ces 2 qualités à la manière dont le cheval s’organise pour adhérer au projet de son cavalier. En effet, lorsque le cheval est dans un état physique et mental lui permettant de performer au mieux, il se livre le plus souvent de bonne grâce. En revanche, souplesse et décontraction ne doivent pas être assimilées à relâchement et inactivité car si on considère un sportif, qu’il soit athlète ou danseur, tous deux sortent de l’entrainement en sueur et parfois avec quelques courbatures. Ce qui signifie qu’il faut alterner dans le travail des séquences de mise à l’effort et des séquences de relaxation-récupération. C’est par le juste choix des exercices, de leurs durées et de leurs exigences combinés aux périodes de récupération en attitude de relaxation et aux récompenses fréquentes que le cheval va progressivement acquérir la musculature, la condition physique et mentale d’un véritable athlète. La qualité du contact Le sujet polémique par excellence. En effet, c’est en règle générale sur cette notion de contact que les opinions diffèrent et que les esprits s’échauffent…. Le contact est la relation entre la main du cavalier et la bouche du cheval par l’intermédiaire des rênes. Il doit être franc, permanent et moelleux, ce qui favorisera la communication entre le cavalier et sa monture et permettra un contrôle très précis de tous les facteurs : poussée, équilibre, vitesse, direction, attitude, souplesse.. On peut tout aussi bien remplacer le mot contact par le terme : connexion (comme la connexion internet) ; cela illustre bien que cette relation se doit d’être permanente afin de récolter en continu les informations que nous envoie le cheval et y répondre sans tarder. L’erreur la plus fréquente, sous prétexte de ne pas tirer ou de ne pas se faire tirer et de vouloir à juste titre donner du confort à sa monture, consiste à monter avec des rênes détendues et d’abandonner le cheval de manière plus ou moins fréquente. Cela part d’un bon sentiment, mais si on y regarde de plus près, on va vite se rendre compte qu’au lieu d’aider son cheval à travailler juste et de participer à son effort on va le laisser livré à lui-même, ignorer les informations précieuses qu’il nous envoie et ne résoudre aucun problème de légèreté, car dés que l’on va de nouveau ajuster ses rênes le problème sera toujours là. La véritable légèreté est donnée par le cheval lui-même, non pas en se mettant en retrait de son mors et en lâchant la main mais bien au contraire et étant tendu vers le mors et la main du cavalier qui le reçoit sur deux rênes égales pour filtrer l’impulsion et la poussée. Les problèmes de légèreté sont des problèmes de résistances de force ou de poids que l’on ne peut régler qu’avec le contact et l’utilisation d’assouplissements appropriés. C’est donc bien par une propulsion souple dans la rectitude associée à un bon équilibre que l’on abouti à la légèreté sur un contact permanent. La poussée et l’engagement des postérieurs sont donc le point de départ du contact juste dans la mesure ou le cavalier accepte de recevoir et de contrôler dans sa main tous les paramètres qui vont conduire le cheval à être portant et à s’exprimer dans un équilibre montant. Cliquez sur les vignettes pour consulter les légendes A la lumière de ces différentes précisions sur les 3 premières marches de l’échelle de progression, on peut en déduire que le chemin qui mène à l’harmonie musculaire et au bien être du cheval sous la selle est un chemin de patience, d’observation et de réflexion tout autant que d’investissement physique pour le cavalier. En effet, il parait difficilement concevable de demander des efforts à nos chevaux si nous n’en faisons pas nous même et le secret est dans un entrainement bien conduit et approprié à chaque cheval en fonction des ses possibilités et des objectifs poursuivis. Plus d'infos sur E-Riding Solutions ICI
- Bert Rutten nouveau sélectionneur de l'Espagne pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux
Le néerlandais Bert Rutten officiera cette année comme sélectionneur des Jeunes Chevaux qui représenteront l'Espagne aux Championnats du Monde de Verden du 5 au 9 août 2020. Ex-chef d'équipe des Pays-Bas, Bert Rutten faisait partie, dans les années 80, de l'équipe néerlandaise. Il participait alors avec son équipe nationale à plusieurs Championnats d'Europe, Championnats du Monde et Jeux Olympiques. Il s'illustrait notamment en compétitions avec les étalons KWPN Havidoff, Clavecimbel et Pagani. Médaillé l’argent par équipe aux Championnats du Monde à Cedar Valley en 1986, Bert Rutten évolua au cours de sa carrière avec pas moins de 13 chevaux sur le Grand Prix.
- Edison pour Laurence Vanommeslaghe
Membre de l'équipe belge des Championnats d'Europe de Herning et des Jeux Mondiaux de Caen, la cavalière belge installée en France Laurence Vanommeslaghe a fait l'acquisition d'une nouvelle monture : Edison. Le KWPN de 11 ans par Glock's Johnson était jusqu'à présent monté par la néerlandaise Anne Meulendijks avec qui il débutait le Grand Prix en international en juin dernier sur le CDI 3* de Kronenberg : ils prenaient alors la 8 ème place du Grand Prix à 68.826 % et la première place de la reprise libre à 73,400%. Laurence Vanommeslaghe évoluait en 2019 sur le Grand Prix avec Ibanero van de Vogelzang. source : eurodressage
- Beatriz Ferrer Salat victime d'un accident
La cavalière espagnole Beatriz Ferrer Salat a été hospitalisée après une chute de cheval. Elle confiait ainsi hier : " Hier, premier jour de soleil depuis la tempête Gloria, après 4 jours enfermés aux écuries, j'en ai profité pour sortir en forêt avec plusieurs chevaux. [...]. Je suis sortie avec un de mes jeunes [..]. Juste au début de notre promenade, mon cheval a semblé avoir peur et commencé à galoper et ruer sur la route. J'ai fini par tomber sur la hanche et le coccyx. [...] J'ai senti que j'avais une douleur très intense […] et que je ne pouvais pas bouger. L'ambulance est venue et m'a emmenée à l'hôpital de Sant Celoni et, après plusieurs radiographies et examens, a confirmé que j'avais une fracture du pubis et du coccyx. J'ai été transférée à l'hôpital de Sant Pau, où ils ont confirmé le diagnostic. Les médecins pensent qu'il est préférable d'opérer [...]. Je sais que je suis entre de très bonnes mains."
- Approbation DSP : 180.000€ pour le Top Price
Si tous les regards étaient tournés ce week-end vers le Pays-Bas et l'étape Coupe du Monde d'Amsterdam, le studbook allemand Deutsches Sportpferd organisait pourtant la vente de ses jeunes étalons approuvés. Avec une quarantaine d'étalons présentés, le Top Price était finalement attribué au numéro 68. Issu d'un croisement entre Sezuan et Furst Heinrich, l'étalon de 3 ans prend la direction de Haras de Celle pour 180.000€.
- Libre Coupe du Monde d'Amsterdam : les vidéos d'Isabell Werth, Charlotte Dujardin et HP Minderhoud
source videos : horselife.es crédit photo : FEI/Leanjo de Koster







