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  • COVID-19 : L’IFCE fait don de + de 20 000 masques

    Les initiatives de dons de protections se multiplient en France face à la pandémie de COVID-19. L’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) s’est mobilisé avec des dons de masques type FFP2 en provenance de plusieurs sites, distribués lors de l’épidémie de grippe H1N1. La dernière crise sanitaire remonte à 2009, avec la pandémie de Grippe H1N1. Durant cet épisode, les sites avaient été équipés en masques FFP2, les plus recherchés actuellement. Ces stocks, jugés conséquents à l’époque, sont aujourd’hui une aubaine face à la pénurie de masques qui se présente. Les appels aux dons se multiplient et tous les sites se mobilisent pour retrouver ces protections stockés dans nos bâtiments, au sec, à l’abri de la lumière et jugés utilisables par des professionnels de santé. Quelques stocks ont été gardés pour protéger les agents d’astreinte assurant les soins aux chevaux. A Saumur, 18 000 masques ont été donnés à l’hôpital de Saumur et à l’Agence Régionale de Santé. A Uzès, l’équipe a fait don de 3000 masques à la mairie d’Uzès suite à un appel pour doter les professionnels de santé locaux et les services de secours (pompiers, gendarmes, policiers …). Au Pin, les 300 masques stockés ont été donnés à la pharmacie de Nonant le Pin. Un recensement a été fait des identificateurs et contrôleurs de ce qui leur reste en gel et gants pour pouvoir les distribuer. A Amiens, le stock est donné à l’hôpital. A Pompadour, pas de consigne officielle, mais le site a fait don d’un stock de 300 masques à la pharmacie de Pompadour. La pharmacienne se dit ravie de pouvoir disposer de ces protections qu’elle souhaite distribuer à la population locale, celle-ci n’étant pas équipée. Un geste de solidarité remercié par les salariés de l’officine. A Rosières, très sensible à la situation, un agent a demandé une dérogation pour pouvoir retrouver les 1200 masques et 150 combinaisons stockés dans le grenier de la Maison du Cheval. Ce stock a été donné à l’épouse d’un agent, infirmière au service des urgences du CHRU de Nancy. Les masques, testés et jugés fiables par les professionnels du service malgré la date de péremption, sont distribués aux personnels hospitaliers et utilisés lors du retour à leur domicile pour une meilleure protection familiale. En Nouvelle-Aquitaine, une cinquantaine de masques stockés au haras national de Villeneuve sur Lot ont été remis au cabinet d’infirmiers de Villeneuve sur Lot la semaine dernière. Les 80 masques stockés au haras national de Gelos ont été apportés au cabinet d’infirmiers de Nay mardi. Dans l’Ouest, juste avant le confinement, 90 masques aux médecins, groupes médicaux et pharmacies du Lion d’Angers par le site. En Bretagne, ce sont dix boites soit 300 masques qui ont été donnés à huit pharmacies, un médecin généraliste, une infirmière libérale, principalement sur Hennebont. Dans la délégation territoriale Auvergne Rhônes-Alpes, grâce à la réactivité d’un agent, 180 masques, 500 couvre-chaussons et 200 bouteilles de 75 ml de gel ont déjà pu être transmis par l’intermédiaire de sa fille, infirmière dans un cabinet médical, ainsi qu’à l’hôpital d’Aurillac proche de la pénurie. La mobilisation se fait également sur les anciens sites de l’IFCE. A Cluny, site géré depuis quelques années par le GIP Equivallée Haras national de Cluny, un agent s’est souvenu de l’existence d’un stock de masques au Haras. Celui-ci a été distribué au CHU de Macon et à l’hôpital de Cluny. Avec ces dons, l’IFCE apporte sa contribution à l’effort collectif dans ce temps de crise sanitaire où la solidarité est de mise. crédit photo et source : IFCE

  • JO de Tokyo : pas de remise en question des qualifications

    Si la semaine était marquée par l'annonce du report des Jeux Olympiques de Tokyo à 2021, le CIO réunissait jeudi 26 mars les fédérations internationales des sports olympiques d'été par visio-conférence. Parmi les sujets abordés : le maintien ou non des qualifications déjà acquises. Selon l'Agence France Presse, un participant à cette visio-conférence aurait confié : « Thomas Bach a expliqué les raisons de la décision du report, puis il a dit que les athlètes qualifiés pour Tokyo 2020 le seraient automatiquement pour 2021 » ; une information confirmée par un autre représentant du sport olympique au site Francs Jeux « il nous a clairement été précisé que le processus de qualification ne serait pas à reprendre à partir de zéro. Les places déjà acquises ne seront pas remises en question par le report des Jeux à l’année prochaine » ; une bonne nouvelle donc pour les athlètes déjà qualifiés et notamment pour l'équipe de France de dressage. crédit photo : Getty Image/Matt Roberts source : Francs Jeux

  • Les Championnats néerlandais annulés

    Il n'y aura cette année pas de Championnat néerlandais de dressage : une décision prise par la Fédération hollandaise en réponse à la pandémie de coronavirus. Prévu du 28 au 31 mai, le Championnat de dressage est annulé, comme les Championnats de reining, voltige, endurance et complet jeunes. 6 catégories étaient cependant attendues à Ermelo en seniors, para-dressage, U25, juniors, jeunes cavaliers et children. Selon l'évolution de la situation, les divers Championnats néerlandais seraient cependant susceptibles d'être organisés à des dates ultérieures. Aucune information n'a pour le moment été divulguée quant aux Masters Pro prévu à Vierzon du 2 au 5 juillet 2020. crédit photo : Digishots

  • Débuts sur le Grand Prix retardés pour Glamourdale

    Champion du Monde des 7 ans en 2018, vainqueur des 4 épreuves du Petit Tour auxquelles il participait en 2019, l'étalon Glamourdale fera prochainement ses débuts en compétition sur le Grand Prix. Le fils de Lord Leatherdale né d'une mère par Negro devait en effet se lancer sur l'épreuve reine ce mois-ci ; une information diffusée aujourd'hui par sa cavalière, la britannique Charlotte Fry sur son compte Instagram. Le coronavirus en aura finalement décidé autrement. Le report des Jeux Olympiques de Tokyo pourrait donc permettre à Charlotte Fry, 24 ans, d'avoir l'année prochaine le choix entre 3 chevaux pour participer à l'échéance : Dark Legend, Everdale et Glamourdale. crédit photo : DR

  • Championnats du Monde Jeunes Chevaux : les Pays-Bas s'adaptent au Coronavirus

    Du 5 au 9 août, les Championnats du Monde Jeunes Chevaux retrouveront, normalement, Verden : la capitale du studbook hanovrien. Face à l'épidémie de Coronavirus, les Pays-Bas ont d'ores et déjà débuté le processus de sélection de leurs meilleurs couples. Si les néerlandais sont aussi sujets au confinement, le KNHS a ainsi décidé d'effectuer ses premières sélections grâce à l'envoi de vidéos des différents couples candidats, avant une sélection définitive prévue pour le moment mi juin. En France, tous les couples candidats aux sélections pour les Championnats du Monde doivent déclarer leur candidature auprès de la SHF avant le 1er avril. Pour prétendre participer aux épreuves de sélection, qui devraient se dérouler durant le CIR de Vierzon du 2 au 5 juillet, le règlement SHF 2020 stipule : " les couples candidats devront au préalable avoir obtenu une note supérieure ou égale à 75% sur une épreuve du Cycle Classique, préliminaire ou finale, dans leur tranche d’âge réelle, sur un des CIR des Arcs : 9 au 11 avril, du Le lion d’Angers (17 au 19 avril), de Jardy (12 au 14 juin)." crédit photo : DR

  • KWPN : le TOP 2019 des pères de poulains de dressage

    Le studbook KWPN a fait ses comptes, et, en 2019, près de 11000 poulains voyaient le jour, dont 4700 aux origines dressage. Les 5 pères les plus représentés l'année dernière étaient donc : Just Wimphof: 348 foals GLOCK’s Toto Jr.: 208 foals Daily Diamond : 143 foals Desperado: 135 foals Fontaine TN: 127 foals Comme l'année dernière, Just Wimphof prend la tête de ce classement. Just Wimphof, 6 ans, et sa cavalière Renate van Uytert-van Vliet se qualifiaient en 2019 pour la finale des Championnats du Monde Jeunes Chevaux à Ermelo. Le fils de De Niro né d'une mère par Riccone obtenait en 2020 sur un concours national aux Pays-Bas la note de 9 au pas, au trot, au galop, à l'harmonie et à l'impression générale. crédit photo coll privée van uytert source : KWPN

  • Andreas Helgstrand s’agrandit encore

    Mais où s'arrêtera Andreas Helgstrand ? A la tête d'une des, si ce n'est la, plus importante(s) écurie(s) de commerce de chevaux de dressage de la planète, le cavalier businessman construit actuellement un nouveau bâtiment qui pourra accueillir plus de 70 chevaux supplémentaires ; un développement de ses capacités qui devrait lui permettre de dénombrer plus de 500 chevaux de dressage sur ses différents sites de : Helgstrand Dressage, Helgstrand Academy, Ny Ravnstrup, Helgstrand Dressage USA et Helgstrand Germany. crédit photo : Andreas Helgstrand coll privée

  • Isabell Werth : je tire mon chapeau à ces gens !

    Interrogée par le site allemand dressursport-deutschland, Isabell Werth, athlète la plus titrée de l'histoire des Jeux Olympiques, s'est confiée sur le report des JO de Tokyo et sur la crise sanitaire que touche actuellement la planète. En raison de cette crise du coronavirus, vous parlez également de réfléchir ... Isabell Werth: j'ai presque l'impression que quelqu'un a voulu arrêter le monde pour nous montrer ce qu'est d'être réduit à l'essentiel. Moins de déplacements, moins de vols et de trafic, l'air et l'eau ont cette fois le temps de se purifier. Peut-être devrions-nous également être appelés à la réflexion, s'il nous paraît clair que cet arrêt de nos activités contribue également à la régénération. La santé est certes au premier plan, mais pour des raisons d'équité, vous avez plaidé très tôt pour un report olympique, bien avant que l'idée ne soit exprimée par le CIO ... Isabell Werth: Cette décision était attendue depuis longtemps pour la santé humaine. [...] Nous pouvons maintenant définitivement prévoir que 2020 se déroulera sans Jeux Olympiques. C'était également une étape importante pour tout le monde. La situation actuelle montre depuis longtemps qu'il n'était pas du tout possible de conserver ce rendez-vous en juillet. D'autres pays sont à la traîne avec la vague de Coronavirus et certains athlètes ont dû quitter leurs installations d'entraînement. Nous, les cavaliers, pouvons encore monter nos chevaux à la maison, les garder en forme [...]. Les autres athlètes ont peu de chances de s'entraîner correctement. Par exemple, pensez aux nageurs - les piscines sont toutes fermées. Ou aux athlètes par équipe qui ne sont pas autorisés à s'entraîner ensemble. Pour ceux-là, les Jeux olympiques à la date prévue fin juillet auraient été tout simplement injustes. Les championnats d'Europe de Budapest sont prévus pour août 2021. Comment pensez vous que les choses vont s'organiser ? Isabell Werth: Tout d'abord, nous devons attendre et voir le calendrier précis des Jeux Olympiques. Jusqu'à présent, il est clair qu'ils auront lieu l'année prochaine, mais que ce soit au printemps, au début de l'été ou à la fin, c'est toujours ouvert. [...]. Alors seulement, il sera possible de déterminer si les Championnats d'Europe seront encore possibles. Que pourrait signifier cette crise pour l'ensemble des sports équestres ? Isabell Werth: Économiquement, ce sera un désastre - pour tout le monde, y compris pour les sports équestres. Bien sûr, en l'absence de concours, les cavaliers professionnels comme moi y perdent pour le moment, mais d'autres concours compenseront. [...] Une de mes amies dirige un écurie avec un poney club. Elle perd beaucoup d'argent chaque mois avec cette crise. Ce sont de vrais problèmes existentiels. Quelle est pour vous la chose la plus étonnante concernant cette crise de Coronavirus? Isabell Werth: Ce sont ceux qui travaillent dans le domaine médical. Infirmières, médecins, personnel infirmier - je tire mon chapeau à ces gens ! C'est énorme ce qu'ils font actuellement pour la société. Chapeau!

  • Thomas Bobis : apprendre à former des chevaux du débourrage au Grand Prix de façon intègre

    Vice-Champion de France Jeunes Cavaliers en 2015, membre de l'équipe de France des Championnats d'Europe Jeunes Cavaliers de Vidauban et Olivia avec Woodstock de la Guiche, Thomas Bobis quittait finalement la France en septembre 2018 pour rejoindre les écuries Eilberg en Angleterre : une grande famille du dressage britannique. Rencontre avec un cavalier qui a décidé de se former et désormais d'écrire sa carrière à l'étranger. -Pour quelles raisons et comment avez-vous pris la décision de partir en Angleterre plutôt qu'en Allemagne ou aux Pays Bas ? Lorsque j'ai arrêté mes études d'ingénieur pour démarrer ma première expérience professionnelle en tant que cavalier en France, je me suis rapidement rendu compte que ma perception de ce métier était très différente de la réalité, j'étais un peu candide. Mais bien que cette expérience me laisse quelques souvenirs douloureux, elle m'a aidé à me poser les bonnes questions sur qui j'avais envie d'être et comment je souhaitais le devenir. Je sentais qu'il me manquait quelque chose pour construire une carrière durable et ne pas seulement être le cavalier du moment : un mentor. Avant tout amoureux des chevaux, j'ai toujours considéré le dressage comme un sport technique, mais aussi vecteur d'émotions. C'est pour cette raison que j'ai été attiré naturellement par l'équitation anglaise, qui à mes yeux, propose une alliance parfaite entre technique et ressenti. Évidemment, plusieurs cavaliers dans différents pays ont la même approche, mais en Angleterre, c'est culturel. La pratique de l'équitation est ici populaire et presque naturelle, elle n'a rien d'élitiste. Tous les grands cavaliers anglais ont vécu leur première expérience équestre avec le poney familial ou celui du voisin, monter à cheval est une activité d'extérieur avant d’être un sport, et le cheval un animal de compagnie. Ça parait être un détail mais au contraire l'impact est énorme sur la place accordée au cheval et à son mode de vie, il devient un cheval - sujet et non un cheval - objet. Cela ne veut pas dire non plus qu'il n'y a pas de place pour la rigueur et le travail, bien au contraire, mais simplement que le cheval doit pouvoir exister en tant qu'être sensible pour adhérer à ce qu'il fait et donner le meilleur de lui même dans un environnement positif et respectueux de sa nature. Après avoir quitté mon poste et pris le temps de la réflexion, c'est avec le soutien de ma compagne Manon et d'une amie que je me suis décidé à franchir le pas en prenant contact avec plusieurs cavaliers anglais dont la famille Eilberg, qui m'a proposé d'effectuer une semaine d'essai début août 2018. J'ai finalement posé mes valises moins d'un mois après pour commencer ma formation et Manon m'a rejoint quelques mois plus tard. -Quel était alors votre objectif ? Mon objectif était de sortir de ma zone de confort et d'aller me mettre en danger en me confrontant à ce qui est pour moi la proposition la plus aboutie du dressage moderne, à savoir un jeu de vase communicant qui passe subtilement de technique à ressenti, l'équilibre étant dans le ET non dans le OU. Je souhaitais apprendre de ceux que j'admire le plus. Il me fallait me libérer de certains de mes automatismes qui m’empêchaient de passer un cap dans mon équitation pour apprendre à former des chevaux du débourrage au Grand Prix de façon intègre, car ressentir est aussi une technique. En effet, il faut apprendre à écouter, analyser et apporter la bonne réponse avec pour objectif que cet échange soit invisible lorsque le lien cheval / cavalier devient profond, serein et personnel. Cet objectif est celui d'une vie. Je ne pouvais envisager une carrière professionnelle dans une discipline où la magie réside dans le fait qu'elle se pratique avec un animal s'il fallait retirer du cheval toute son animalité au profit d'une exécution technique et mécanique de mouvements dans la soumission. Même si s'est très important pour moi, j'étais prêt à mettre entre parenthèses les compétitions pour mettre l'accent sur l'apprentissage. D'ailleurs, au départ il n'était pas forcément question que je sorte les chevaux en compétitions, mais uniquement que je les travaille à la maison. Je me suis rapidement aperçu que je n'étais effectivement pas prêt, que malgré toute mon expérience passée, j'étais bien loin de pouvoir demander à ces chevaux de me donner leur maximum en compétition. Cela a été difficile et a suscité beaucoup de remise en question et parfois même de doutes, mais je n'ai pas baissé les bras et cela a porté ses fruits. -En quoi la famille Eilberg vous permet elle d’évoluer ? Les Eilberg sont des amoureux des chevaux qui évoluent au plus haut niveau depuis de nombreuses années et leur réputation est établie. Ils sont par ailleurs extrêmement accessibles et simples. Avec eux, j'ai d'abord appris à être humble face aux chevaux et à m'ouvrir plus à eux. Ensuite, j'ai la chance de profiter tous les jours de leurs conseils qui sont toujours précis, pertinents et clairs sur des chevaux de tous âges et de différents niveaux. Les Eilberg sont capables de transformer un cheval "ordinaire" en un cheval qui dégage quelque chose de spécial et ils s'attachent à me transmettre ce savoir faire avec passion. Il m'ont confié certains chevaux au travail et en compétition en me laissant de l'autonomie tout en étant présents si besoin. Les Eilberg sont par ailleurs éleveurs et produisent un petit nombre de chevaux par an. Je participe donc à l'éducation des poulains et gère le débourrage et le travail des jeunes chevaux. Ils m'ont également introduit auprès des autres professionnels anglais et des différents acteurs du monde du dressage de ce pays. Les Eilberg ont vraiment à cœur de me transmettre leur connaissances pour m'aider à préparer la suite de ma carrière, ils sont de vrais mentors. -Quelles différences observez vous avec la France ? En quoi le système diffère t il ? Comme je l'ai évoqué précédemment, la culture est ici très différente. Ceci impact grandement le système, le dressage est très soutenu et suivi que ce soit par les instances fédérales qui ont d'ailleurs un bureau dédié, la presse spécialisée et les cavaliers amateurs en général. La communication est qualitative et le dressage attire beaucoup de monde, notamment lors des Championnats d'Angleterre durant lesquels les gradins sont toujours pleins alors même que l'entrée est payante. Cela se ressent également sur le terrain de l'économie car il y a un fort soutien des particuliers dans le dressage professionnel. Beaucoup de chevaux sont achetés en « sharing » entre professionnels, mais surtout entre un professionnel et un ou plusieurs particuliers, parfois cavaliers, le plus souvent juste amoureux des chevaux. C'est ce qui permet aux professionnels de financer et de garder leurs chevaux. En France malheureusement, il n'y pas le même engouement pour la discipline qui est souvent considérée comme ennuyeuse par les non initiés. Les capitaux sont donc moins importants et souvent dirigés vers les plus visibles, ce qui restreint d'autant plus le cercle des personnes pouvant être compétitifs et fragilise l'ensemble de la filière. La synergie et la cohésion entre la Fédération, les cavaliers, entraîneurs, éleveurs et juges est également très importante. Aussi de nombreux événements, rencontres, clinics, groupes de travail sont organisés pour faire évoluer la discipline. Les anglais sont des gens pragmatiques qui n'hésitent pas à travailler ensemble pour faire avancer leur pays et aller plus haut en tant que Nation. Il y une forte solidarité entre professionnels et une volonté d'aider les plus jeunes à apprendre et à se lancer pour assurer la relève. En France il est déjà si difficile d'être compétitif à haut niveau tout en restant économiquement viable que la transmission et l'entraide passent au second plan. La formation des jeunes chevaux est également différente. Les anglais démarrent les chevaux plus tardivement, vers l'âge de 4 ans. Le cycle jeunes chevaux n'est pas le même, les épreuves étant plus faciles que les épreuves FEI avec une finale à nombre très restreint où un cavalier étranger vient essayer et donner ses impressions sur les chevaux. Les anglais ne sont d'ailleurs pas férus des Championnats du Monde des jeunes chevaux, il est du reste rare de trouver ici des chevaux qui correspondent aux standards du WBFSH. L'objectif dans la préparation des chevaux quel que soit leur âge est de ne jamais les mettre dans la difficulté, de ne jamais leur faire exécuter quelque chose pour lequel ils ne sont pas prêts physiquement et mentalement, au risque d'engendrer un mauvais apprentissage souvent difficile à corriger, de la frustration et de la négativité. C'est pour ça que tous les niveaux d'épreuves sont accessibles à tous les cavaliers, professionnels ou amateurs, et à tous les chevaux quel que soit leur âge. En France les professionnels ont accès à un nombre très limité d'épreuves. Chaque cheval doit rentrer dans le parcours imposé sous peine de ne pas pouvoir être compétitif avant d'atteindre le bon niveau d'avancement. Ça ne permet pas à mon sens préparer les chevaux au mieux en respectant leur rythme d'apprentissage et leur intégrité physique tout en rendant la tache des professionnels plus difficile dans leur travail de valorisation notamment. -Quelles sont aujourd'hui vos activités et vos projet ? Mon activité principale est toujours d'être cavalier pour les Eilberg qui me donnent de plus en plus de responsabilités et de chevaux au travail. Je suis actuellement en charge d'un barn de 8 chevaux et monte en moyenne 5-6 chevaux par jour en parallèle du débourrage de 5 jeunes chevaux de 4 ans. Je monte aussi bien des chevaux que les Eilberg me confient au travail que les chevaux de Michael sous sa supervision. De plus, je commence à préparer l'avenir en développant mon propre business. Tout d'abord je supervise le travail et l'évolution des chevaux d'un élevage et donne des cours à leur cavalière maison. C'est une activité que je souhaite développer avec d'autres clients. Nous avons également lancé récemment avec Manon une activité de conseil et d'intermédiation à l'acquisition de chevaux. Notre initiative, Smart Move Dressage, s'adresse à des amateurs et professionnels français qui sont attirés par l'approche anglaise du dressage et cherchent à acheter des chevaux sur des critères qualitatifs et éthiques en Angleterre suivant une démarche transparente et professionnelle. Je m’intéresse également aux nouvelles solutions d' « e.riding » qui bien que ne pouvant pas totalement remplacer la présence physique d'un entraîneur, peuvent permettre de diversifier les approches et offrir plus de flexibilité voir d'autonomie aux cavaliers. J'aimerais à l'avenir proposer ce type d'encadrement notamment aux clients qui nous ont fait confiance pour l'acquisition de leur chevaux. -Ou et comment envisagez vous désormais votre avenir ? Le présent comme l'avenir sont indissociables de ma collaboration avec les Eilberg ici en Angleterre où j'ai trouvé mon équilibre. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et il est certain que le futur sera consacré au travail avec ces personnes qui m'ont fait confiance et qui m'aident à devenir le cavalier que je souhaite. Je ne veux pas brûler les étapes ou faire des plans sur la comète mais plutôt continuer à construire une carrière qui me ressemble en m'enrichissant des rencontres et des opportunités. Comme avec les chevaux, chaque chose en son temps. crédit photo : DR

  • Disparition de Piccolino

    Champion du Monde par équipe en 2002, Piccolino s'est éteint paisiblement hier à l'âge de 28 ans. Monté par l'allemand Klaus Husenbeth, le hongre hanovrien par Prince Thatch prenait aussi à Jerez de la Frontera la 7 ème des Championnats du Monde en individuel. En 2003 et 2005, ils représentaient l'Allemagne aux Championnats d'Europe de Hickstead et Hagen ; une échéance qui leur permettait de s'emparer de l'or par équipe. Vainqueurs du Grand Prix et la libre du CDI 4* de Dortmund, Klaus Husenbeth et Piccolino tiraient leur révérence en 2008 sur le CDI 3* de Verden. crédit photo : DR / source : dressursport deutschland

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