top of page

Résultats de recherche

5905 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Alizée Froment : se reconnecter avec son cheval après le confinement

    Cavalière internationale, ex-entraîneur et sélectionneur de l'équipe de France Poney, vainqueur de la petite Finale des Championnats du Monde Jeunes Chevaux, pré-sélectionnée pour les Jeux Mondiaux de Caen, Alizée Froment est aussi une créatrice et une cavalière de spectacles accomplie ; un travail qui lui fit repousser toutes les limites de la relation cheval/cavalier. Pour Dressprod, elle répond à une question : comment se reconnecter avec son cheval après le confinement ? Etre éloigné de ses chevaux un moment est difficile mais … Comment gérer les retrouvailles ? C’est une question qui mérite d’être posée car la remise en route de ceux qui auront été arrêtés un moment devra se faire progressivement, à l’image du déconfinement qui nous attend. Le plus grand piège qui va se présenter aux cavaliers est celui de l’impatience. Impatience de reprendre là où nous les avions quittés. Impatience de recommencer tout, tout de suite, après des semaines loin de ces sensations qui nous sont si chères. Impatience de rattraper le temps perdu. Impatience d’être prêts dès demain pour des échéances qui, de toutes façons, n’auront pas lieu avant septembre. Ce sont des réactions normales. Cela ne fait pas de vous un cavalier irrespectueux, juste un être humain qui va devoir composer avec des émotions contenues durant plusieurs semaines, partagés entre la joie et l’excitation de retrouver vos compagnons de route, et les doutes et inquiétudes qui pourront accompagner certaines de ces retrouvailles. Alors, si jamais doutes et inquiétudes viennent assombrir joie et excitation, souvenez-vous : - soyez indulgents avec votre cheval comme avec vous-même. Après cette longue séparation, il va falloir que les corps et les esprits se remettent en route. - acceptez que votre cheval a besoin de retrouver une condition aussi bien physique que mentale. Peut-être aurez-vous reculé d’un pas dans votre travail et que certains acquis vous sembleront perdus, mais cela ne vous empêchera pas forcément de faire un bond en avant par la suite et ne signifie pas forcément non plus que vous avez perdu du temps sur votre chemin. - privilégiez une remise en souffle et une remise en route progressive des muscles en vous concentrant sur un travail de fond et de gymnastique pendant une dizaine de jours (alternez stretchings, longes et trottings en ayant pour objectif unique de retrouver votre compagnon de route et de partager des moments heureux avec lui. C’est l’occasion pour tous de retrouver « la raison pour laquelle vous vous êtes hissé sur le dos d’un cheval la toute première fois »). Pensez que vous sortez tous deux d’un long sommeil et qu’il faut que vos corps endoloris se réveillent. - une fois la remise en route effectuée, essayez de ne pas vous mettre la barre trop haute quant à la perfection des mouvements. Si ils passent avec plus de difficulté, ils ne sont pas perdus pour autant. Reprenez vos bases, refaites vos gammes. Cela va revenir, et plus vite que vous ne le croyez. - enfin, soyez à l’écoute de ce que vous dit votre cheval car cette pause forcée peut modifier votre relation, vous ouvrir de nouveaux horizons, vous rapprocher, autrement. Et vous verrez même que ce temps l’un sans l’autre permettra à certains d’entre vous de voir des problèmes de longue date se résoudre « miraculeusement ». Alors, profitez du bonheur de vous retrouver, de l’instant présent, des énergies nouvelles, et laissez-vous le temps, un pas après l’autre. Alizée Froment Reprise et réutilisation non autorisées crédit photo : Lena Matu Fotografie

  • Les Championnats du Monde Jeunes Chevaux vraisemblablement annulés ou reportés

    Les dispositifs vidéos mis en place par exemple par les Pays-Bas ou la Suède pour préparer leurs sélections des Championnats du Monde Jeunes Chevaux seront-ils finalement vains ? L'Allemagne, organisatrice cette année de l’événement, a en effet annoncé l'interdiction pure et simple de toutes les manifestations de masse, au moins jusqu'au 31 août, alors même que les Championnats du Monde Jeunes Chevaux sont supposés se tenir du 6 au 9 août à Verden, la capitale du Hanovre. Si les Championnats du Monde Jeunes Chevaux ne sont pour l'heure ni officiellement annulés ou reportés, le CDI 3* et les CSI 1* et 2* organisés en parallèle sont quant à eux mentionnés comme annulés sur le calendrier de concours de la Fédération Équestre Internationale. crédit photo : Hippofoto/source : 7sur7.be

  • Pauline Guillem, en route pour son premier Championnat du Monde Jeunes Chevaux ?

    Vice-championne de France des 4 ans l'année dernière avec Magic Moment HRH, Pauline Guillem fait partie des quelques cavaliers tricolores qui semblent pouvoir prétendre à une sélection pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux organisés cette année à Verden. C'était sans compter sur la pandémie de Covid 19 qui rabat les cartes et laisse planer le doute sur le maintien ou l'annulation de l'échéance. Confinée en Normandie, pour Dressprod, Pauline Guillem s'est prêtée au jeu des questions/réponses. Son travail hivernal avec Magic Moment HRH, sa préparation sportive, ses autres chevaux, c'est par ici : Comment Magic Moment HRH a-t-il évolué ces derniers mois ? A quoi avez vous consacré le travail d'hiver ? Magic a eu droit bien évidement à une petite pause après ses bons résultats sur la saison des 4 ans, il a profité des pâtures normandes, tranquillement à la maison. Guillaume Trubuil, ami et propriétaire du cheval (Crescend’horse) a décidé de profiter de la pause hivernale, pour le castrer. Le but étant, pour ce cheval, d’en faire un cheval de sport et non un reproducteur. Il a très vite appris le travail des cycles classiques 5 ans, et continue son évolution avec facilité. J’ai pris le temps cet hiver de consolider notre relation en alternant le travail : du stretching, des cavalettis (sous l’œil avisé de mon coéquipier d’écurie Timothee Anciaume), mais aussi de l' extérieur et des séances plus prononcées vers le futur. Magic est un seigneur, il comprend vite et tout est naturel. Je suis juste là pour lui donner l’envie de se révéler. Nous aurions dû reprendre la compétition sur le Grand National de Jardy. Malheureusement la crise sanitaire en a décidé autrement. Comment continuez vous de vous préparer pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux de Verden ? Hors contexte actuel bien évidement qui est désolant, je prends un certain plaisir, à construire mes chevaux en les écoutant, sans pression de temps, de compétitions, d’objectifs. Je continue à varier le travail en me forçant à les filmer très régulièrement pour continuer à rester objective et ne pas me fier à mon ressenti. Je déroule des parties de reprises. Ma groom, Lucile Dieutre, vous dirait qu'elle a son téléphone rempli de vidéos:) J’envoie tout ensuite à Annick Dauban, juge 4*, qui me suit maintenant depuis presque un an, et à leurs propriétaires pour avoir leurs avis sur leurs évolutions. Je regarde les vidéos des meilleurs couples pour essayer de garder cet objectif en tête, et rester au plus prêt d’eux. Pour être très honnête, je pense un peu moins compétions et Championnat du Monde, mais plus à la suite, en continuant à former mes chevaux : par exemple, mes 5 ans ne se sont pas arrêtés au galop à faux demandé dans la reprise, mais commencent doucement à aller vers les changements de pied en l’air. Ils avaient bien acquis chacun les mouvements de leur niveau d’épreuves, et ça sera toujours pris pour l’avenir. Quelles sont selon vous les dispositifs qui peuvent être mis en place pour débuter la pré-sélection des couples pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux ? Le principe de vidéos utilisées par les Pays-Bas et la Suède vous semble-t-il pertinent et transposable en France ? Ce qui est difficile, c est que nous ne savons pas si l’échéance sera annulée ou non. Le doute reste présent. La sélection telle qu'elle était prévue en France, ne pourra clairement pas être réalisée. Le CIR de Vierzon, étape obligatoire où devait avoir lieu la sélection définitive étant annulé, il faut donc obligatoirement trouver une autre solution, ou se résoudre à ne pas envoyer de chevaux cette année. La vidéo peut être un bon système et à la fois j’ai des doutes sur son objectivité. En effet, on sait très bien que les chevaux, particulièrement les jeunes chevaux ne sont jamais pareils à la maison qu’en compétition. Comment donc être le plus proche de ce qui se déroulera à Verden ? Si les rassemblements sont possibles en juillet, peut être organiser deux week-ends de sélection avec des juges internationaux et les sélectionneurs serait une idée. Un premier temps où tous les couples qui souhaitent y aller se présentent, avec le premier jour une évaluation générale des chevaux sans reprise et le second jour où chacun déroule la reprise préliminaire, garder les meilleurs, et les faire revenir un second moment sur 3 jours, avec cette même idée d’une analyse générale du couple le premier jour et deux jours de compétions ensuite. Que ce soit pour vos jeunes ou vos chevaux plus âgés, réussissez-vous toujours à bénéficier d'un entraînement ? Annick ne peut plus malheureusement venir comme elle le faisait tous les mois. Marietta Almasy, qui organise chaque mois dans l’écurie de Frederic Ducay «Quixote France » un stage avec Hartwig Burfeind, entraîneur et cavalier allemand, auquel je me rends normalement avec plusieurs chevaux pour bénéficier de son entraînement, n’est évidement plus possible. Donc l’entraînement est très réduit mais on est inventif ! Merci la nouvelle technologie ! Par vidéos en direct, on a réussi à travailler quelques chevaux ensemble avec Annick et quel bonheur d’entendre ses indications, ça rebooste. Après, j’ai la chance de ne pas être isolée. On garde une bonne dynamique de travail à l’écurie. Timothee Anciaume n'est certes pas de la même discipline, mais avec une équitation légère que j’aime beaucoup. Il garde toujours un œil bienveillant sur mes séances et sur le fonctionnement de mes chevaux. L’échange cavalier d’obstacle - cavalier de dressage peut marcher et c’est super ! Quels sont les autres chevaux avec lesquels vous envisag(i)ez la compétition cette année ? Mes deux chevaux personnels : Lucky Gold sur le circuit des 7 ans et mon cheval de cœur W. Whisper Gold, du haut de ses 16 ans qui devait encore un m’apprendre un peu mon métier sur le Grand Prix Pro Elite, en courant le circuit du Grand National, en équipe avec Guillaume aux couleurs Antares / Alliance Equine.J’ai la chance d’avoir d’incroyables chevaux et d’incroyables propriétaires : bien évidement Magic mais aussi un 4 ans de Crescend’horse, Fitzt, le Haras de Malleret de Mr Martinez, élevage que j’affectionne beaucoup pour sa philosophie mais aussi pour les croisements réalisés, m’a confié deux jeunes chevaux incroyables : Barcelona de Malleret, et Floyd Pepper de Malleret, Claire Matthieu Compétition (proprietaire de Blackstage) avec qui je travaille depuis mon installation m’a mis au travail Don Easy un 8 ans tardif mais qui montre toutes qualités pour le Grand Prix, l’écurie Graplin de Laure Bricou m’a fait confiance pour son étalon de 6 ans que je devais lui aussi emmener cette année en compétitions. Enfin, et ça me tenait particulièrement à cœur, la première jument que j’ai achetée à 3 mois foal : Loudzi Gold, (propre sœur de La vie étalon primé d’État) sous les conseils d’Ariane Pourtavaf, quand je vivais en Allemagne : tout un symbole. Quels sont selon vous les impacts du Coronavirus à craindre sur la discipline ? En effet, selon moi, la crise exceptionnelle que nous traversons va avoir des impacts à différents niveaux sur la filière Cheval. Tout d’abord je pense, et j’espère, que cette situation inédite va éveiller les consciences sur l’impérieuse nécessité de répondre aux besoins physiologiques du cheval. Je m’explique : depuis le début du confinement qui empêche les propriétaires de venir monter leurs chevaux et qui, bien souvent, a fait réduire l’effectif de salariés dans les écuries, certaines structures se retrouvent dans l’impossibilité de sortir tous les chevaux qu’elles accueillent malgré des heures de travail, et toute la bienveillance possible car elles ne bénéficient pas de paddocks ou de prairies pouvant permettre aux chevaux de vivre un peu dehors. Je pense donc que, face à de telles situations, le mode de fonctionnement de certaines structures où les chevaux ne font que du boxe va être peut être revu pour un meilleur équilibre, ce qui serait une bonne chose pour la filière toute entière. Du point de vue de la compétition je crois que cette saison inédite aura un impact sur les jeunes chevaux principalement. En effet les débuts de saison sont très importants pour les jeunes qui prennent du métier sur les carrés de dressage, ils apprennent de leurs erreurs, se décontractent au fur et à mesure et le couple se forme à mesure que la saison avance. C’est très difficile également de passer d’une demie année de 6 ans à une année de 7 ans par exemple...En 2021, la saison risque d’être difficile pour les jeunes qui n’auront pu pleinement profiter de la saison 2020. Économiquement parlant que la crise du Coronavirus va ralentir le commerce de chevaux de sport ce qui est déplorable pour tout le monde, éleveurs, propriétaires, cavaliers...Les investisseurs vont être plus frileux aussi. Ce sera une catastrophe pour certaines structures équestres. J’espère que des aides seront trouvées. Pour ma part, le bien être de mes chevaux reste une priorité donc peut importe quand et comment la saison reprendra, j’aurais à cœur de préserver le physique et le mental en m’assurant que l’effort à fournir soit toujours adapté à leur physique. Je n’irais pas tous les week-ends en compétition pour « rattraper » le retard ou pour une sélection par exemple. Ce dont je suis certaine c’est que nous avons tous hâte de sortir de cette parenthèse désolante pour reprendre la route des terrains de concours et faire briller notre sport. crédit photo : les Garennes

  • Forward Looking donne naissance à un poulain

    Forward Looking, l'ex-jument de Grand Prix de Dorothee Schneider a donné naissance la semaine dernière à un poulain par Escamillo, le jeune étalon par Escolar désormais dans le piquet d'Helen Langehanenberg (voir ICI). Aujourd'hui âgée de 19 ans, la westphalienne concluait sa carrière internationale en 2014 sur le CDI 4 * de Frankfurt. Au cours de sa carrière, elle remportait le CDI 4* de Fritzens et le Grand Prix libre du CDI 4* d'Aix la Chapelle. En 2018, Forward Looking donnait naissance à un poulain par Villeneuve. crédit photo : coll privée Dorothee Schneider

  • La Suède prépare les Championnats du Monde Jeunes Chevaux

    Comme les Pays-Bas, la Suède est également en pleine préparation des Championnats du Monde Jeunes Chevaux de Verden. Si au Nord aussi, le comité de sélection a préféré opter pour une formule qui ne regroupe pas en un seul lieu les différents couples candidats, comme aux Pays-Bas, c'est finalement l'envoi de vidéos qui est pour le moment privilégié. Les candidats doivent ainsi faire parvenir à Bo Jenå et Jan Ove Olsson des films comprenant les mouvements FEI de chaque classe d'âge. Pour la France, aucune annonce d'adaptation du processus de sélection n'a pour l'heure était faite, alors même que le CIR des Arcs était initialement prévu cette semaine et le CIR du Lion d'Angers la semaine prochaine. Le site de la SHF précise cependant « En raison des évènements liés au COVID 19, le mode de qualification à ces championnats est en cours de réflexion et nous vous tiendrons informés quand nous aurons plus de certitudes sur le fait que cet événement ai bien lieu et si sa date est maintenue ou décalée. » source :tidningenridsport.se

  • 48 jeunes chevaux néerlandais toujours en lice pour les Championnats du Monde

    La première étape de sélections des couples qui représenteront les Pays-Bas aux Championnats du Monde Jeunes Chevaux de Verden est désormais terminée. Si 62 candidats ont envoyé leurs vidéos, 48 ont été sélectionnés pour poursuivre le processus. 5 ans : Andreas Helgstrand – Kensington (Glamourdale) Annika Roodhart – Kintyre (Grand Galaxy Win) Chantal Van Lanen - King Ve ( Governor-STR) Demy Kurstjens - Kyoto van de Nethe DK Dinja Van Liere - Key Largo ( Toto JR) Dinja Van Liere – Kaiman ( Dark Pleasure) Hans Peter Minderhoud - GLOCK's Kardam’s Whisper ( Toto JR) Jonna Schelstraete - Van den Ham – Kavallo ( Desperado) Lotje Schoots – Kingdance ( Expression) Mara De Vries - King De Niro MAGNI ( De Niro) Marijke Van Giesen - Kurona ( George Clooney) Maxime Osse - Duval´s Kapri Son ( Capri Sonne Jr. )Mette Jensen - Kremlin MD ( Governor-STR) Michelle Westerdijk – Kashmire ( Governor-STR) Rosalinde Heck - Karanto-Pomona ( Negro) Theo Hanzon – Kronos ( Kimberley) 6 ans : Annabel Rootveld - Juliette Creco. ( Negro) Anne-Mette Strandby Hansen - Janeiro Platinum ( Sezuan) Charlotte Fry - Jeroen Leatherdale G ( Lord Leatherdale) Danielle Heijkoop – Jupiter ( Apache) Dinja Van Liere - Joop ! Tc ( Ravel) Emma Van den Hooven – Jarlien ( Electron) Emmelie Scholtens – Joe ( Blue Hors Zatchmo) Fernando Estaban - Juglans Franka Loos – Jones ( Negro) Jamy Ummels - Jillz ( Jazz) Joyce Van Opbergen - Jenna-Verina ( Franklin) Kirsten Brouwer - Jack Daniels ( Electron) Kirsten Brouwer – Jheronimus ( Dream Boy) Nicky Snijder - Joyful-Sth ( Boston) Patrick van der Meer – Jazzuan ( Sezuan) Søren Wind – Joshua ( Sezuan) 7 ans : Charlotte Fry – Inclusive ( Everdale) Diederik Van Silfhout – Impression ( Don Schufro) Emmelie Scholtens - Indian Rock ( Apache) Emmelie Scholtens - Asgard's Ibiza ( Desperado) Geert-Jan Raateland - VMF I'm Legend ( Johnson Jonna Schelstraete - Van den Ham - SD Iristo ( Apache) Laurens Van Lieren - Illumina Vrouwe ( Furst Romancier) Lisanne Nederlanden - Iron Man ( Everdale) Lynne Maas – Incredible ( Charmeur) Mara De Vries - Icerole DVB ( Desperados) Marie Louise Moerings – Indo ( Hofrat) Nicole De Leeuw – Vonk – I-Catcher ( Johnson) Thamar Zweistra - Hexagon's Ich Weiss ( Rubiquil) Theo Hanzon - Turfhorst Invershin ( Charmeur) Yessin Rahmouni – Irabel ( Charmeur) source : KNHS photo : Mara De Vries - Icerole DVB crédit Digishots

  • Disparition de Wilfried Bechtolsheimer

    Wilfried Bechtolsheimer, le père de Laura Tomlinson, s'est éteint à l'âge de 71 ans. Formé par Harry Boldt, Herbert Rehbein et Klaus Balkenhol, Wilfried Bechtolsheimer défendait avec Giorgione les couleurs britanniques aux Championnats d'Europe de Mondorf les Bains en 1995. Il participait aussi à la formation de Carl Hester à qui il confia plusieurs chevaux au début de sa carrière. Wilfried Bechtolsheimer présida également British Dressage. photo : Instagram Laura Tomlinson

  • Le dressage, discipline olympique FEI la plus rudement touchée par le Covid 19

    De déclarations des organisateurs, en annulations : partout sur la planète, les manifestations sportives subissent, comme les rendez-vous culturels, de plein fouet la crise occasionnée par le Covid 19. Et le dressage paye cette fois encore un lourd tribut. Avec 188 CDI prévus en 2020 et 70 annulations enregistrées sur le site de la FEI, 37,23 % des concours internationaux de dressage prévus cette année dans le monde n'auront finalement pas lieu. Du côté du CSO, avec 813 CSI prévus pour 233 annulations enregistrées, le ratio est de 28,66 %, et de 34,09 % pour le concours complet : 261 CCI prévus et 89 annulations ; des chiffres et pourcentages qui ne tiennent cependant pas compte des reports possibles sur lesquels certains organisateurs déclarent travailler et dont les hypothétiques dates ne sont pour l'heure pas connues, ni des quelques annulations pour d'autres causes que le Covid 19. Toutes disciplines confondues (voltige, endurance, attelage, para), le site de la FEI dénombre 1606 événements internationaux prévus pour 2020. 527 sont à ce jour présentés comme annulés, soit 32,81 % ; des chiffres qui, là aussi, ne tiennent pas compte des quelques annulations pour d'autres causes que la pandémie.

  • Hélène Richard Forgin : French Touch à Wellington

    Championne de France Cycles Libres en 2007 et 2008, Championne de France Amateur 1 en 2009, Hélène Richard Forgin prenait aussi en 2011 la 3 ème place du Championnat de France Petit Tour avec Weltmunder. Après un Master de comptabilité, d'importants problèmes de santé lui faisaient décider de s'installer en Floride et d'y développer sa propre activité de commerce de chevaux de dressage : HRFdressage. Rencontre. Comment êtes vous arrivée en Floride ? Mon mari Maxime et moi travaillons sur ce projet depuis plusieurs années. Ayant goûté jeune aux voyages, il a toujours voulu retourner vivre aux USA. De mon côté, ce choix de vie était initialement moins dans mes projets. Avec un master en comptabilité, j'étais destinée à l'expertise comptable en France. Malheureusement, en 2008, à 22 ans, j'ai eu des soucis de santé assez graves, une hémorragie cérébrale, qui m'ont fait prendre conscience très jeune que la vie peut basculer du jour au lendemain. Je suis donc revenue sur mes plans de carrière à ce moment là. Les chevaux et le dressage étaient toute ma vie finalement, alors, je me suis lancée dans leur commerce. En 2012, nous sommes partis vivre un an à Ocala, proche d'Orlando. J'ai alors vendu sur place Weltwunder, un hanovrien de 11 ans, acheté à 3 ans, avec qui j'avais remporté 2 titres de champion de France dans les jeunes chevaux et fini 3 nème du Championnat de France Pro 2 en 2011 avec quelques participations en CDI comme Malines en Belgique. Je suis aussi tombée à ce moment là complètement amoureuse de la Floride. Nous avons malheureusement dû rentrer en France pour des soucis administratifs mais l'envie de repartir est depuis restée présente. Ce projet de Floride me permet aujourd'hui de conjuguer opportunités professionnelles et épanouissement personnel. Après des années de procédure pour l'obtention de nos visas, nous sommes enfin installés à Wellington depuis septembre 2019. Quelles y sont aujourd'hui vos activités ? Essentiellement du commerce de chevaux de dressage. J'achète des chevaux de dressage en Europe. Je les importe en Floride. Mon mari a la certification pour voyager avec eux en Cargo. Je les entraine pendant plusieurs mois et souvent plusieurs années en vue d'une revente (dans une bonne famille, aspect très important pour moi). Je ne fais pas de la quantité. J'ai à travailler seulement un ou deux chevaux à la fois. Maxime et moi en sommes propriétaires à 100%. Je gère mon activité de manière très familiale. Je m'en occupe entièrement. J'aime prendre le temps de bien connaître mes chevaux sous tous leurs aspects, pas seulement techniquement montés mais aussi connaître leur routine idéale, leur alimentation optimale, leur personnalité, leurs réactions à la tonte, au maréchal, en extérieur par exemples. L'arrivée de chaque cheval est un nouveau challenge excitant. J'aime beaucoup les acheter. Par contre, les vendre est toujours pour moi un vrai déchirement. Quelles différences notez vous dans l'approche de la discipline ? Je trouve l'approche de la discipline ici très cadrée, sûrement due au système juridique et médical américain. Il faut savoir que les américains sont très procéduriers. Avant même de mettre le pied à l'étrier, nombreux sont ceux à s'assurer que vous ayez bien signé une lettre de décharge en cas de chute, évitant à la structure d'accueil d'être poursuivie en cas d'accident et de frais médicaux. Cette décharge est à signer pour pouvoir monter son propre cheval ou dans le cadre d'essais de chevaux. Les USA ne disposant pas d'une sécurité sociale identique à la France, les frais médicaux peuvent coûter très très chers et les américains se bordent donc juridiquement à ce niveau là. Cette angoisse juridique et médicale est je trouve omniprésente au quotidien aux USA. D'un point de vue technique en dressage, ils aiment énormément être dans le contrôle, parfois même dans la retenue, même s'il s'agit d'un 4 ans. J'ai le sentiment que beaucoup de cavaliers ont peur à cheval et que la prise de risques est minimale. Ils choisissent globalement des chevaux "safe", pratiques, pas regardants et confortables. Cela ne veut pas dire que ce sont des mauvais cavaliers ou des mauvais chevaux. Je trouve que dans l'approche, en Europe, les chevaux notamment de 3 à 6 ans sont davantage mis en avant, avant de leur demander de rassembler. Ils travaillent aussi vraiment beaucoup à pieds aux longues rênes. Quels sont selon vous les points faibles et les points forts du dressage français, comparé au dressage américain ? Selon moi, Le dressage français a un atout majeur qui est celui de la proximité géographique avec les meilleures compétences mondiales (entraineurs, éleveurs, vétérinaires, maréchaux...) J'ai rencontré beaucoup de cavaliers à Wellington qui sont venus pour la saison essentiellement pour s'entrainer car ils ne trouvent pas d'entraîneurs dans la région où ils habitent. Ils savent que pour la saison, de nombreux entraineurs européens et américains seront sur place. De plus, Certains américains sont souvent obligés de faire voyager leurs chevaux par avion entre États. Les distances à parcourir aux USA peuvent s'avérer énormes et la logistique contraignante. Par contre, il est vrai que le dressage américain bénéficie de moyens financiers nettement supérieurs à ceux du dressage français, ce qui facilite évidemment beaucoup de choses notamment l'accès à des infrastructures luxueuses adaptées dans les moindres détails et à du matériel haut de gamme, la présence quotidienne de nombreux grooms sans oublier l'achat de chevaux de très bonne qualité. C'est ce dernier point qui m'a le plus interpellé. Regarder des détentes de compétitions nationales et y voir de très nombreuses belles combinaisons. Cette partie financière est malheureusement je pense le plus gros point faible du dressage français. On aimerait en France avoir des activités équestres plus prospères, pouvoir garder nos chevaux de Grand Prix pour le haut niveau, avoir moins de charges sur le personnel pour mieux payer les employés et ne pas être en sous effectif ou encore avoir le soutien de sponsors. L'argent, le sponsoring, le mécénat, sont-ils les seules clés du développement et de la réussite sportive du dressage américain ? Les seules clés, non je ne pense pas. Le talent par exemple ne s'achète pas mais je pense que cette partie financière dynamise beaucoup oui l'évolution sportive du dressage américain. On sait tous que d'avoir des chevaux coûte cher et que l'argent reste indispensable dans cette discipline. Peut-on selon vous aujourd'hui considérer qu'il existe une équitation américaine de dressage comme il y a une équitation britannique, allemande ou hollandaise ? Je ne vois pas encore pour ma part de traits particuliers communs à plusieurs cavaliers américains qui pourraient caractériser une équitation américaine. J'ai le sentiment que les américains s'inspirent beaucoup des connaissances européennes. Les meilleurs dresseurs américains sont bien souvent entourés d'entraîneurs ayant des bases techniques européennes, si eux mêmes ne sont pas allés directement en Europe se former. Donc selon moi, pas encore mais peut-être que cela le deviendra à l'avenir. Comment définiriez vous le marché américain du cheval de dressage ? Je dirais qu'il est très concurrentiel, en tout cas à Wellington. De nombreux professionnels sont déjà présents. Pour des personnes sérieuses, il y a malgré tout la possibilité de faire de bonnes ventes, au juste prix. Les américains sont par contre très exigeants sur l'achat de leurs chevaux et méfiants sur d'éventuels vices cachés. Ils sont aussi maintenant très informés sur la valeur des chevaux sur le marché et sont devenus très regardants sur la rémunération des intermédiaires par exemple. Les visites vétérinaires sont très étudiées et poussées. Le dressage français a-t-il des opportunités à saisir sur le marché américain ? Oui je le pense. Je ne les connais pas encore toutes. Comme partout, il y a un marché pour les jeunes chevaux et un marché pour les 6-10 ans (le plus convoité où l'on vend un potentiel). A partir de 11 ans, les chevaux sont ici considérés comme des "schoolmasters" (maître d'école), ce qui peut avoir parfois une connotation négative. Je ne suis pas d'accord avec cette position mais le marché est comme ça. Un cheval de 11 ans a pour moi en principe de bonnes années devant lui à être compétiteur. Je trouve aujourd'hui qu'ils sont moins friands des schoolmasters comme ils disent qu'auparavant. Ils aiment aujourd'hui davantage acheter un potentiel. Il y a aussi notamment beaucoup d'amateurs qui possèdent ici des PRE ou des lusitaniens. Je pense que ces chevaux sont faciles pour eux, avec un bon mental pratique. Ils piaffent assez jeunes et changent de pied facilement. Il y a donc sûrement un marché à ce niveau là.

  • Un traitement contre le Covid 19 développé par un dresseur britannique ?

    Et si un traitement contre le Covid 19 était en cours de développement par un ex-membre de l'équipe britannique de dressage ? Si Wayne Channon est en effet notamment connu pour son rôle au sein du club international des cavaliers de dressage, et pour avoir représenté le Royaume Uni avec son étalon Lorenzo aux Championnats d'Europe de Hagen en 2005, aux Jeux Mondiaux d'Aix la Chapelle en 2006 et sur la Finale Coupe du Monde de Las Vegas en 2007, l'anglais affirmait cette semaine que la société de biotechnologies qu'il dirige, Stabilitech, aurait développé un vaccin en capsule contre le Covid 19. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNBC (voir ICI), Wayne Channon explique ainsi que sa société a développé une capsule qui pourrait être ingérée, directement par le patient et permettrait de développer une immunité contre la maladie ; un procédé qui, selon lui, permettrait au traitement d'être directement envoyé par courrier aux domiciles des malades et d'éviter de longues files d'attente pour être vaccinés. Le très sérieux journal britannique The Times révélait en mars dernier que la société Stabilitech avait signé un accord avec la Chine pour accélérer les recherches d'un vaccin oral (voir ICI) sources : CNBC/The Times/dressage-news

bottom of page