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- Edouard Ecary : on peut faire dire tout et n'importe quoi à une photo
"Nous sommes la première civilisation, qui peut se croire autorisée par ses appareils à en croire plein les yeux. La première à avoir posé un trait d’égalité entre visibilité, réalité et vérité. Toutes les autres, et la nôtre jusqu’à hier, estimaient que l’image empêchait de voir. Maintenant, elle vaut pour preuve" * ; tels sont les mots de Régis Debray, écrivain & philosophe, membre de l'Académie Goncourt et Grand Prix de littérature l'Académie Française en 2019, dans sa thèse de doctorat soutenue en 1993. Scrutés, observés et disons-le, parfois disséqués, les sports équestres et le dressage en particulier n'échappent pas à la puissance, à l'impact de l'image. La photo permet-elle de juger une prestation ? Comment apprécier la représentation statique du mouvement ? Quel crédit lui donner ? Existe-t-il une limite aux observables de l'image ? L'appareil photo est-il devenu le microscope de l'invisible ? Pour répondre à ces questions, Dressprod a donné la parole à Edouard Ecary, photographe professionnel et responsable de l'Agence Ecary, qui officiait notamment sur les finales Coupe du Monde d'Omaha et Paris Bercy, les Internationaux de France de Compiègne, le CHI de Genève, les Championnats d'Europe Poneys ou encore Equita Lyon. La photographie dite en "rafale" est parfois utilisée pour capter les reprises de dressage, les parcours de CSO. Comment fonctionne-t-elle et combien d'images par seconde, l'appareil photo saisit-il ? Le nombre d'images par seconde varie selon l'appareil photo utilisé. Les derniers appareils professionnels dits « réflexes numériques » permettent de prendre 14 images par seconde, tandis que le matériel grand public se limite à 5 ou 7 images. Lors d'une rafale, les images s'enregistrent à intervalles réguliers, au rythme de l'ouverture et de la fermeture du miroir, ce qui définit la cadence de prise de vues. La nouvelle génération d'appareil photo sans miroir permet d'aller jusqu'à 20 images par seconde, sachant que la vidéo débute à 24 images par seconde. Si le photographe démarre sa série au bon moment, il aura peut-être 3 ou 4 photos exploitables, seulement si la cadence de son appareil est importante. Si celle-ci est faible, comme c'est le cas sur le matériel grand public, il y en aura peut-être une, ou aucune. En rafale, il est donc impossible d'avoir à coup sûr la bonne photo. Sur X images ainsi produites, combien sont, selon vous, présentables? Pourquoi ? Cette question est difficile car la qualité dépend vraiment de la cadence de l'appareil, de la capacité du photographe à démarrer sa séquence au bon moment. J'ai tendance à dire que, sur une rafale, avec un appareil professionnel, 30 % d'images présentables est déjà un excellent résultat. On peut aussi n'avoir aucune photo exploitable. Obtenir 100 % d'images exploitables est-il possible ? Pour quelqu'un qui ne fait que de la rafale, forcément non. Par contre, un photographe qui a un mode de travail plus raisonné, plus réfléchi, connaît le dressage, sait quand il faut déclencher pour bien mettre en avant le cheval, obtenir 80 à 90 % d'images exploitables est tout à fait possible. La parfaite attitude, en permanence et sur toutes les photos, est-elle atteignable en photographie ? Cette question ne dépend pas du photographe. Cependant, il ne me semble pas possible d'avoir la parfaite attitude sur toutes les photos car nous captons un instant T d'une seconde T : parfois la nuque bouge, le cheval se désengage etc … C'est donc impossible d'un point de vue purement technique. C'est exactement la même chose que lorsque l’on cherche à faire un beau portrait de son cheval : il semblait dans une belle attitude et finalement sur la photo, on s'aperçoit qu'il a cligné de l’œil. La variable c'est donc l'animal, le mouvement : c'est tout le paradoxe de la photographie qui immobilise le mouvement. Ça ne peut donc pas fonctionner à 100 %. Peut-on considérer qu'une série de photos permet de juger une prestation ? Non, pas du tout. J'ai par exemple des photos de Club élite où on pourrait croire qu'il s'agit d'un cheval d'amateur 2 ou d'amateur 1. On peut faire dire tout et n'importe quoi à une photo. Certains chevaux sont plus photogéniques que d'autres même s'il reste certain qu'il est plus facile d'obtenir de bonnes photos avec les meilleurs chevaux du monde. Il suffit cependant de ne pas être au bon endroit, avec la bonne lumière, le bon angle et il sera quasi impossible d'avoir une bonne photo. Pour moi, il est impossible d'évaluer de manière objective un cheval à partir d'une série de photos, il est donc difficile d'apporter beaucoup de crédit aux jugements portés de cette manière sur une performance. Il s'agit toujours d'un instant T. Pour juger une reprise, une série de photos est inadaptée, la seule façon de le faire de manière objective reste une vidéo de bonne qualité, ou d'avoir vu la reprise. La vidéo permet de tout voir, alors que la photo n'est qu'une extraction d'une fraction de seconde : il est d'ailleurs facile de sélectionner uniquement les bonnes, ou uniquement les mauvaises photos d'une série. Quel est votre regard de professionnel et de technicien sur l'emploi de la photo en rafales ? C'est s'assurer qu'en théorie, on maximise les chances d'avoir une bonne image. Je parle d'une rafale faite avec un appareil professionnel. Avec un appareil amateur, on n'est sûr de rien. La photo de dressage est-elle plus difficile à prendre que la photo de CSO ? Je ne pense pas. Par contre, il me semble que l’on est plus exigeant pour la photo de dressage. Dans l'esprit du public, le dressage doit être plus parfait. C'est une conception différente de la discipline, mais dans chacune des deux, le plus difficile est de savoir immortaliser un instant. Ce qu'on fait dire aux photos met-il en danger l'équitation ? Oui et non. Non car ce n'est que de l'image et il y a des sujets bien plus graves. Mais oui aussi, car il existe aujourd'hui une véritable nécessité que chacun fasse attention aux images qu'il diffuse. L'équitation au sens large est observée par les défenseurs de la cause animale et au nom de laquelle des actions extrémistes sont parfois engagées : ce fut d'ailleurs le cas lors des derniers Championnats d'Europe de CSO à Rotterdam. Diffuser des images qui ne valorisent pas l'équitation c'est clairement mettre en danger l'avenir de toutes les pratiques équestres, sans distinction de discipline, et qu'elles soient professionnelles ou amateurs d'ailleurs. Chaque photographe, chaque diffuseur de photo est donc responsable des photos qu'il met en circulation. La puissance d'une photo, lorsqu'elle n'est pas maîtrisée, sortie de son contexte est sujette à l'interprétation, peut être dévastatrice pour le cavalier, mais aussi pour toute la filière. Il faut donc être conscient de l'image que l’on donne de l'équitation et à ses possibles conséquences. crédit photos : Agence Ecary / Pixabay *Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident, Gallimard
- CDI 2* du Mans : triplé tricolore sur le Petit Tour
Si Corentin Pottier et Gotilas du Feuillard remportaient le Saint Georges du CDI 2* du Mans à 72.324 % et l'Inter I à 71.118 %, les performances de Morgan Barbançon permettaient au dressage tricolore de régner sans partage sur le Petit Tour. En selle sur Habana Libre A avec qui elle remportait l'année dernière le Championnat de France des 7ans, la tricolore avait choisi le Mans pour débuter son hongre par Zizi Top sur le Petit Tour en international. 4èmes du Saint Georges à 69.735 %, 2 èmes de l'Inter I à 69.676 % , Morgan Barbançon et Habana Libre A s'adjugent aujourd'hui facilement la libre Inter I à 74.615%. La marseillaise retentissait donc 3 fois. Prochains concours internationaux pour les cavaliers français : les CDI de Lier, Doha et Cascais.
- Delightful Dalera gives birthday-girl von Bredow-Werndl another win in Neumünster
When Jessica von Bredow-Werndl won the third leg of the FEI Dressage World Cup™ 2019/2020 Western European League with TSF Dalera BB in Stuttgart (GER) in November she described herself as “over the moon!”. But today she was even more thrilled as she celebrated her 33rd birthday with a superb performance from the 13-year-old mare who pinned reigning champion Isabell Werth and Emilio into runner-up spot as German riders filled the top four places at the ninth leg of the series on home ground in Neumünster. "This was a Personal Best for Dalera and me! She’s a rockstar, and the cutest horse in the world! She was amazing today - in piaffe and passage she was just breezing along, so I could breathe, relax and enjoy myself. There was such lightness, and it felt so easy and harmonious. I didn’t have to ask her for anything, all I had to do was just lead her through the test" : Jessica von Bredow-Werndl (GER) said von Bredow-Werndl after posting the winning score of 89.640. Helen Langehanenberg and the evergreen 18-year-old Damsey FRH slotted into third ahead of von Bredow-Werndl’s brother, Benjamin Werndl, who finished fourth with the exciting 11-year-old Famoso, while the first of the visitors to get into the line-up was The Netherlands’ Adelinde Cornelissen who steered Zephyr into fifth place. It was another of the powerful German contingent, 26-year-old Sonke Rothenberger, who led the way at the halfway stage when putting 79.285 on the board. But series double-champion Cornelissen overtook him when eleventh to go of the 15 starters, with a test that oozed energy and bounce as she racked up some maximum 10s along the way for a mark of 82.150. Then 2013 champion Langehanenberg put Germany back in charge, starting out with a 9.5 for walk and collecting consistently high marks as she moved the target-score up to 85.220 with Damsey FRH. At 18 years of age it seems this stallion loves his competition outings as much as ever. “He still feels so fresh!” said Langehanenberg who is also targeting the final leg of the WEL series in ’s-Hertogenbosch (NED) next month. However von Bredow-Werndl’s effortless performance with Dalera would be the winning one of the day, the fluency and quiet understanding between horse and rider presenting a lovely picture that saw them pick up lots of 10s and leaving them just shy of the 90 percent mark on a score of 89.640. For the second time this season, superstar Isabell Werth had to settle for second place behind her team-mate. In Stuttgart von Bredow-Werndl and TSF Dalera BB pipped Werth and Weihegold who have won the last three FEI Dressage World Cup™ Finals. And today von Bredow-Werndl did it again, this time with the mare she steered to team gold at the FEI World Equestrian Games™ 2018 in Tryon, USA and to team gold as well as Freestyle bronze at last summer’s FEI European Championships in Rotterdam, The Netherlands. No wonder she has the Tokyo 2020 Olympic Games in her sights with this horse now. “I won’t take her to the Final because I have Tokyo in mind, but I’ll bring Zaire to ’s-Hertogenbosch and decide if she will go to Las Vegas”, said the German rider who closely watched her brother, Benjamin Werndl, as he steered his rising star Famoso through a lovely balanced test to slot into fourth place on a mark of 85.165 when last to go. As Benjamin pointed out afterwards, the Neumünster crowd are a bit special, and today’s competition was of the highest level. “Here you are a bit scared to make a mistake because the crowd is so knowledgeable they will see it right away!”, he joked. “Our sport is getting better and better all the time so the competition is really tough. There are new riders coming up all the time and you think they can’t get better but they do, so it’s really super!” he added. He shared the lead on the Western European League table with his sister going into today’s event, and although she has nudged ahead his 65 points leave him more than comfortable in the race for a place at the FEI Dressage World Cup™ Final 2020 in Las Vegas in April. Gothenburg in Sweden stages the penultimate leg of the Western European League qualifying series next weekend, with the last leg taking place in ’s-Hertogenbosch in The Netherlands on 14 March. source : communiqué/photo : crédit FEI Stefan Lafrentz
- CDI 3* du Mans : une marseillaise et un nouveau record personnel pour Nicole Favereau
8 èmes et meilleures françaises du Grand Prix de vendredi, Nicole Favereau et Ginsengue confirmaient hier dans la reprise libre du CDI 3* du Mans. Avec une moyenne de 74 98 % les bordelaises faisaient à nouveau résonner la marseillaise au Boulerie Jump et décrochent au passage une nouveau record personnel. Avant même le lancement du Grand Prix Spécial de cet après-midi, elles signent les meilleures performances tricolores du week-end. Nicole Favereau et Ginsengue n'en sont pas à leur coup d'essai : elles remportaient déjà la libre (et le Grand Prix) du CDI 3* de Valencia en 2017. Elles faisaient ainsi retentir hier au Mans la 7 ème marseillaise de leur carrière. crédit photo : Les Garennes
- Ibiza retrouve Emmelie Scholtens
L'étalon KWPN Ibiza est de retour, depuis 1 mois et demi, chez la néerlandaise Emmelie Scholtens. Si elle en était déjà la cavalière en 2016, le fils de Desperado vendu 170.000€ lors de l'approbation du studbook Oldenbourg finissait en 2017 5 ème du Championnat hollandais des 4 ans. En 2018, il rejoignait finalement le piquet de l'allemande Juliane Burfeind avec qui il terminait 6ème du Championnat du Monde de 5 ans. Après plus d'un an sans compétition, l'étalon ne participait qu'à un seul concours en 2019. Désormais âgé de 7 ans , Ibiza est approuvé aux studbooks Oldenbourg et Hanovrien.
- Deparon US pour Danielle Heijkoop
Présenté en 2018 sur quelques épreuves jeunes chevaux aux Pays-Bas par Dinja van Liere, Deparon US, l'étalon des écuries Van Uytert, a été confié à Danielle Heijkoop. Le fils de Deveraux né d'une mère par Londonderry prenait en 2017 la 4 ème place du Championnat allemand réservé aux chevaux de 3 ans : il était alors monté par Isabel Freese. Deparon US est approuvé au studbook Meckelenburg, Oldenburg et Hanovrien. crédit photo DR
- Un premier produit de Totilas débute le Grand Prix
Selon les recherches menées par Dressprod, il serait le premier produit de Totilas à atteindre le Grand Prix : Go Legend (Totilas*Ferro), 9 ans, débutait hier l'épreuve reine avec sa cavalière, la néerlandaise Marlies van Baalen. Pour leurs débuts à ce niveau de compétition, le couple obtenait une prometteuse moyenne de 72,7 % sur un concours national aux Pays-Bas. En mai 2019, Marlies van Baalen et Go Legend remportait l'Inter A et l'Inter B du CDI de Saumur. Go Legend est le demi-frère par la mère de Painted Black.
- Disparition de Desperados FRH
Desperados FRH, l'étalon des écuries Sprehe s'est lui aussi éteint. Selon le site Eurodressage, l'étalon noir par De Niro aurait succombé vraisemblablement à une rupture aortique. Champion Olympique, Champion du Monde et Champion d'Europe par équipe, Desperados FRH foulait pour la dernière fois les terrains de compétition en décembre 2018 sur le CDI 4* de Frankfurt. Au cours de sa carrière avec Kristina Broring Sprehe, Desperados FRH remportait une trentaine d'épreuves internationales. Desperados FRH avait 19 ans. Il laisse derrière lui plus de 30 fils approuvés.
- Disparition de Zucchero OLD
Champion du Monde des 6 ans avec l'allemand Frederic Wandres, Zucchero OLD (Glock's Zonik) s'est éteint. Selon Eurodressage, le oldendburg de 7 ans a succombé à une colique. Le cavalier déclarait ce matin : " à bien des égards, il était mon meilleur partenaire et mon meilleur ami. Je me souviens de beaucoup, sinon de tous, des moments que nous avons passés ensemble. De la première balade à 3 ans jusqu'à la première fois en bride. Je n'ai jamais eu un cheval comme ça, le plus difficile est pour moi de continuer sans lui [...]. Merci à tous ceux qui ont contribué à rendre notre temps ensemble spécial et ont tout donné jusqu'à la fin." Zucchero OLD, acheté 370.000€ par ses propriétaires aux ventes PSI, était approuvé aux studbook Oldenbourg et Hanovrien.
- Hexagon's Conquest vendu
Hexagon's Conquest, l'ex-cheval de Grand Prix de la néerlandaise Thamar Zweistra a été vendu. Le hongre de 13 ans par Rubiquil a rejoint le Japon. D'abord présenté en international Junior par Jeanine Nieuwmenhuis, Hexagon's Conquest débutait ensuite en 2017, à Pompadour, le Grand Prix en CDI avec la cavalière des écuries Hexagon : ils poursuivaient leur carrière sur les CDI de Rosendaal, Nieuw en Sint Joosland, Uggerhalne et Falsterbo. L'identité de l'acquéreur n'a pour le moment pas été dévoilée.










