Résultats de recherche
5903 résultats trouvés avec une recherche vide
- Nicole Favereau : la compétition est l'expression naturelle du désir d'excellence
Pour bien des gens, le fait de se mesurer aux autres, de tenter de les surpasser, le fait même de chercher à exceller ou se dépasser, est inconcevable, voir néfaste. Pourtant, la vie quotidienne nous confronte chaque jour à des situations où la rivalité, l'émulation ou la concurrence sont monnaie courante. Fondamentalement, la compétition est l'expression naturelle du désir d'excellence. Elle aide l'enfant à grandir, elle contribue chez l'adulte à la création de nouvelles ressources, elle permet à l'espèce de s'adapter et de survivre lorsque les conditions deviennent difficiles. Spontanément, les enfants se comparent à leurs aînés, cherchant à les imiter dans l'espoir d'acquérir les mêmes habiletés. En effet, l'identification est un outil essentiel du développement de l’identité. C’est une forme de compétition par imitation : on s'efforce d'agir celui qu'on admire dans l'espoir de parvenir à lui ressembler. La compétition est à la fois avec l'autre (on cherche à l'égaler) et avec soi-même (on cherche à se dépasser) Elle est donc, au fond, toujours établie d'abord avec soi-même : ce sont nos limites que nous tentons de dépasser. Les obstacles que nous rencontrons peuvent être traités comme des défis, des opportunités de s'imposer la recherche de moyens adaptés, et poser les actes permettant de les concrétiser. Ce sont les actions que chaque individu choisira de poser qui détermineront le résultat final. Le compétiteur n'est ainsi pas limité aux outils qu’il possède ou aux instruments qu'il ajoute en imitant les autres. Il peut créer de nouveaux moyens, les combiner en stratégies pour atteindre des objectifs qui seraient autrement inaccessibles. La compétition peut aussi se transformer en inspiration, en stimulation. L'interaction intense entre partenaires égaux provoque une émulation qui permet à chacun de dépasser ses limites habituelles. Chacun apporte à l'autre, grâce à ses efforts pour le dépasser, une inspiration nouvelle. Chacun en sort grandi. Le plaisir obtenu par la compétition (et du contact avec l'adversaire) est souvent un de ses enjeux majeurs ; la plus grande satisfaction vient d'une lutte serrée où la victoire récompense une performance particulièrement brillante, inspirée par les circonstances et qui ne pourrait être régulièrement reproduite. La stimulation apportée par l'excellence du concurrent, le plaisir d'y répondre par une création identique : tels sont les facteurs essentiels de cette saine compétition où la victoire est souvent moins importante que le plaisir de la lutte. Cette compétition est à la fois un effort total de dépassement. Elle peut même avoir lieu sans adversaire réel ; il suffit d'adopter une difficulté particulière comme instrument pour mesurer sa performance. C’est la recherche d'excellence qui est le moteur essentiel et la fierté de dépasser ses limites antérieures est le seul prix à gagner. On peut conclure que la compétition est une réalité saine, inhérente à la vie : une force innée que chaque être vivant connait et qui le pousse à toujours chercher à améliorer sa vie ; ses objectifs sont ainsi l'épanouissement et, surtout, le plaisir qui accompagne l'investissement complet dans l'atteinte de la performance et de l’excellence. Le cavalier peut-il chercher l'excellence pour performer au meilleur niveau tout en respectant le bien-être physique et psychique de son cheval ? La compétition peut-elle être néfaste ou malsaine si certaines règles ne sont respectées ? Autant de questions auxquelles nous répondrons prochainement. Nicole Favereau Cavalière de haut niveau, enseignante, membre de l'équipe de France de dressage, 3 fois vainqueur du Grand National de la FFE, présélectionnée pour les JO de Rio et réserviste des Championnats d'Europe de Göteborg, Nicole Favereau propose depuis quelques mois une nouvelle solution de coaching à distance : E-Riding Solutions, l'entrainement nouvelle génération ! crédit photo : Les Garennes
- Poulinières pleines, poulains à naître et paillettes : dernière chance de vendre avec Ekestrian !
Après le lancement réussi en septembre dernier de la première édition de sa vente aux enchères, Ekestrian est de retour avec une nouvelle collection de poulinières pleines, paillettes rares et poulains, mis aux enchères en ligne les 17 et 18 mars sur www.ekestrian.com ; une collection qui proposera encore des lignées d'exceptions et des origines modernes ! Vous cherchez à vendre vos poulinières pleines, poulains à naître ou des paillettes rares ? Ekestrian est la plateforme de prestige à votre service ! Ce sont les derniers jours pour intégrer le catalogue vente Elite Ekestrian. Vous pouvez envoyer votre candidature par email : carodufil.ek@gmail.com ou par WhatsApp +33 7 71 27 10 76. L'équipe Ekestrian, experte depuis plus de 6 ans dans la recherche des champions de demain, est accompagnée de Jessica MICHEL-BOTTON, qui a prouvé son expertise par la qualité de la production et les choix qui l'ont conduite à l'excellence. Seule cavalière française aux Jeux Olympiques de Londres, membre de l'équipe de France aux Jeux équestres mondiaux et au Championnat d'Europe, Jessica est également reconnue pour ses compétences avec les jeunes chevaux : Médaille de bronze et 7 fois en grande finale au Championnat du monde des jeunes chevaux, elle est l'une des meilleures cavalières du monde. 23 fois championne de France et 38 podiums au championnat de France. Ekestrian et Jessica : une philosophie et une passion communes : "Travailler avec des personnes qui partagent ma philosophie a toujours été une priorité pour moi. Ekestrian offre un service de haute qualité avec transparence : ces valeurs sont aussi les miennes. Couplée à ma passion pour la détection des poulains et des jeunes chevaux de haute qualité pour le sport, ma collaboration avec Ekestrian m'a semblé naturelle ! Only good vibes". Ekestrian c’est : Une sélection d'exception : effectuée par notre experte en sélection Jessica Michel-Botton, chaque lot a été évalué et sélectionné directement auprès du vendeur. Les meilleures opportunités européennes pour vous : Ekestrian voyage, pour vous et avec vous, dans toute l'Europe afin de ne manquer aucune opportunité. Le client est LA priorité d'Ekestrian : nous offrons à nos clients un service 5 étoiles. Une expérience d'achat en toute sérénité : Ekestrian est une maison de vente aux enchères avec un commissaire-priseur, les paiements sont 100% sécurisés, chaque lot dispose d'un certificat sanitaire de moins de 5 mois et d'une contre-visite vétérinaire. UN lancement réussi de la première édition DRESSAGE de la vente aux enchères en septembre dernier... Des éleveurs de toute l'Europe nous ont également fait confiance pour la présentation de leurs chevaux... : -Le poulain par Harmony's don Noblesse x Blue Hors Doolittle, issu du haras danois Lipas Horses, promis à un bel avenir auprès de ses nouveaux propriétaires en France. - La pouliche écossaise de Fidertanz, issue de la lignée maternelle directe de l'étalon et performer Painted Black et du cheval international de Marlies Van Baalen, Go Legend DVB, a été acquise par un haras professionnel français. - La touche européenne ! La pouliche de Painted Black x Okeanos, issue d'un haras belge, a pris la direction de l'Allemagne. Cette belle pouliche est directement issue d'une prestigieuse lignée maternelle : celle de Rubin Royal OLD et Glock’s Romanov ! - Le poulain à naître de la pleine sœur de Glock's Johnson avec l'étalon Glock's Zonik reste aux Pays-Bas. - La jument par Spielberg x Amati et pleine de Ferdeaux a quitté la Belgique pour la France pour une nouvelle carrière d'élevage pour une cavalière professionnelle internationale ! (photo) Vous cherchez à vendre vos poulinières pleines, embryons ou paillettes rares ? Ekestrian est là pour vous ! C'est la dernière chance de rejoindre le catalogue Elite de Mars 2020 avec Ekestrian Elite Online Auction. (nom du cheval, père, mère, père de la mère, âge, lieu, prix de réserve, photos et vidéos). Pour toute question d'information, contactez l'équipe au +33.7.71.27.10.76 ou carodufil.ek@gmail.com ou à contact@ekestrian.com
- Glock's Romanov euthanasié
Les écuries Glock's ont annoncé ce matin la disparition de Glock's Romanov, euthanasié des suites d'une maladie cependant non dévoilée. D'abord monté par Andreas Helgstrand puis débuté sur le Grand Prix en international par le danois Sune Hansen pour le compte des écuries Blue Hors, Glock's Romanov était vendu en 2013 aux écuries autrichiennes. Initialement présenté par Edward Gal, le fils de Rohdiamant intégrait finalement le piquet de Hans Peter Minderhoud avec qui il participait aux Championnats d'Europe de Herning en 2013. Ensemble, ils s'imposaient à Aix la Chapelle, Drachten, Hagen, Treffen. Glock's Romanov est notamment le père de l'étalon Skovens Rafael et le propre frère des étalons Rubin Royal, Blue Hors Rockefeller, Rubin Action, Rumicello, Rubino Vicento. Glock's Romanov était âgé de 20 ans.
- Victoria Max Theurer débute Abegglen Fh
Vendu à Victoria Max Theurer, Abegglen Fh, l'ex-cheval de Grand Prix de l'allemand Marcus Hermes, effectuait aujourd'hui ses débuts en compétition avec sa nouvelle cavalière sur un concours national organisé en Allemagne. Le hongre par Ampère, nouvelle cartouche de l'autrichienne pour les JO de Tokyo, prenait en 2019 avec son précédent cavalier la 2 ème place du Grand Prix comme du Grand Prix Spécial du CDI 3* du Mans.Vainqueurs du Grand Prix Spécial du CDI5* de Munich, le couple remportait également le Grand Prix Special du CDI3* de Waregem. Pour leurs débuts, Victoria Max Theurer et Abegglen Fh quittent la piste avec une moyenne de 73,200 %.
- CDI 3* de Cascais
Les engagés du CDI 3* de Cascais, organisé du 28 février au 1 er mars, au Portugal :
- Dressprod, partenaire des Internationaux de Dressage de Compiègne
Pour la seconde année consécutive, Dressprod s'associe aux Internationaux de Dressage de Compiègne, organisés du 14 au 17 mai 2020 au stade équestre du Grand Parc. Interviews, cavaliers engagés, résultats, livestream … : Dressprod apportera son soutien à la médiatisation de ce rendez-vous majeur des sports équestres, unique étape française du circuit Coupe des Nations de la FEI et étape de sélection incontournable des cavaliers qui représenteront la France aux JO de Tokyo ! Les 10 èmes Internationaux de dressage de Compiègne réuniront cette année encore les meilleurs cavaliers de la planète : Hans Peter Minderhoud, Patrik Kittel, Cathrine Dufour, Diederik van Silfhout , Helen Langehanenberg, Adelinde Cornelissen, Patrick van der Meer, Carl Hester …. tous foulèrent déjà les pistes de Compiègne. En plus du CDIO 5*, six autres catégories viendront compléter l’affiche : CDI 3*, CDI 2*, CDI Poneys, CDI Juniors, CDI Jeunes Cavaliers et CDI U25. Dressprod vous donne donc rendez-vous à 1h30 de Paris, pour 4 jours de grand sport ! Plus d'infos sur : compiegne-equestre.com crédit photo : PSV Morel
- 2016 - 2020 : l'évolution de Glock's Total US
Aujourd'hui âgé de 8 ans, Glock's Total US fait partie des chevaux néerlandais les plus attendus à haut niveau. Si le fils de Totilas créait l'événement il y a quelques semaines en débutant le Petit Tour, Dressprod vous propose de retracer, en 5 vidéos, l'évolution du jeune prodige : 2016 (4 ans) 2017 (5 ans) 2018 (6 ans) 2019 (7 ans) 2020 (8 ans)
- Retour à la compétition pour Cennin
Cennin, l'étalon KWPN de Madeleine Witte Vrees, fera cette semaine son retour à la compétition sur un Grand Prix national, à Utrecht aux Pays-Bas : ils affronteront notamment Adelinde Cornelissen et son jeune Fleau de Baian, Hans Peter Minderhoud et Glock's Casper, Marlies van Baalen et Go Legend (voir ICI) ou encore Diederik van Silfhout et Pin Rock's Foxfire Blitz. Blessé, le fils de Vivaldi participait à son dernier concours international à S'Hertogenbosch en mars 2019. Le couple participait jusqu'à présent aux Jeux Mondiaux de Tryon, aux Championnats d'Europe de Göteborg et aux finales Coupes du Monde de Paris et Omaha. Cennin est un fils de Vitana V, l'ex-jument de Grand Prix de Stephanie Peters, Madeleine Witte Vrees puis Morgan Barbançon. Aucun retour à la compétition de Charmeur, le second étalon Madeleine Witte Vrees, n'a pour le moment été annoncé. La cavalière évolue également sur le Petit Tour avec une jument : Finnländerin.
- CDI 4* de Lier
Les engagés du CDI 4* de Lier, organisé en Belgique du 26 février au 1er mars : ICI
- Edouard Ecary : on peut faire dire tout et n'importe quoi à une photo
"Nous sommes la première civilisation, qui peut se croire autorisée par ses appareils à en croire plein les yeux. La première à avoir posé un trait d’égalité entre visibilité, réalité et vérité. Toutes les autres, et la nôtre jusqu’à hier, estimaient que l’image empêchait de voir. Maintenant, elle vaut pour preuve" * ; tels sont les mots de Régis Debray, écrivain & philosophe, membre de l'Académie Goncourt et Grand Prix de littérature l'Académie Française en 2019, dans sa thèse de doctorat soutenue en 1993. Scrutés, observés et disons-le, parfois disséqués, les sports équestres et le dressage en particulier n'échappent pas à la puissance, à l'impact de l'image. La photo permet-elle de juger une prestation ? Comment apprécier la représentation statique du mouvement ? Quel crédit lui donner ? Existe-t-il une limite aux observables de l'image ? L'appareil photo est-il devenu le microscope de l'invisible ? Pour répondre à ces questions, Dressprod a donné la parole à Edouard Ecary, photographe professionnel et responsable de l'Agence Ecary, qui officiait notamment sur les finales Coupe du Monde d'Omaha et Paris Bercy, les Internationaux de France de Compiègne, le CHI de Genève, les Championnats d'Europe Poneys ou encore Equita Lyon. La photographie dite en "rafale" est parfois utilisée pour capter les reprises de dressage, les parcours de CSO. Comment fonctionne-t-elle et combien d'images par seconde, l'appareil photo saisit-il ? Le nombre d'images par seconde varie selon l'appareil photo utilisé. Les derniers appareils professionnels dits « réflexes numériques » permettent de prendre 14 images par seconde, tandis que le matériel grand public se limite à 5 ou 7 images. Lors d'une rafale, les images s'enregistrent à intervalles réguliers, au rythme de l'ouverture et de la fermeture du miroir, ce qui définit la cadence de prise de vues. La nouvelle génération d'appareil photo sans miroir permet d'aller jusqu'à 20 images par seconde, sachant que la vidéo débute à 24 images par seconde. Si le photographe démarre sa série au bon moment, il aura peut-être 3 ou 4 photos exploitables, seulement si la cadence de son appareil est importante. Si celle-ci est faible, comme c'est le cas sur le matériel grand public, il y en aura peut-être une, ou aucune. En rafale, il est donc impossible d'avoir à coup sûr la bonne photo. Sur X images ainsi produites, combien sont, selon vous, présentables? Pourquoi ? Cette question est difficile car la qualité dépend vraiment de la cadence de l'appareil, de la capacité du photographe à démarrer sa séquence au bon moment. J'ai tendance à dire que, sur une rafale, avec un appareil professionnel, 30 % d'images présentables est déjà un excellent résultat. On peut aussi n'avoir aucune photo exploitable. Obtenir 100 % d'images exploitables est-il possible ? Pour quelqu'un qui ne fait que de la rafale, forcément non. Par contre, un photographe qui a un mode de travail plus raisonné, plus réfléchi, connaît le dressage, sait quand il faut déclencher pour bien mettre en avant le cheval, obtenir 80 à 90 % d'images exploitables est tout à fait possible. La parfaite attitude, en permanence et sur toutes les photos, est-elle atteignable en photographie ? Cette question ne dépend pas du photographe. Cependant, il ne me semble pas possible d'avoir la parfaite attitude sur toutes les photos car nous captons un instant T d'une seconde T : parfois la nuque bouge, le cheval se désengage etc … C'est donc impossible d'un point de vue purement technique. C'est exactement la même chose que lorsque l’on cherche à faire un beau portrait de son cheval : il semblait dans une belle attitude et finalement sur la photo, on s'aperçoit qu'il a cligné de l’œil. La variable c'est donc l'animal, le mouvement : c'est tout le paradoxe de la photographie qui immobilise le mouvement. Ça ne peut donc pas fonctionner à 100 %. Peut-on considérer qu'une série de photos permet de juger une prestation ? Non, pas du tout. J'ai par exemple des photos de Club élite où on pourrait croire qu'il s'agit d'un cheval d'amateur 2 ou d'amateur 1. On peut faire dire tout et n'importe quoi à une photo. Certains chevaux sont plus photogéniques que d'autres même s'il reste certain qu'il est plus facile d'obtenir de bonnes photos avec les meilleurs chevaux du monde. Il suffit cependant de ne pas être au bon endroit, avec la bonne lumière, le bon angle et il sera quasi impossible d'avoir une bonne photo. Pour moi, il est impossible d'évaluer de manière objective un cheval à partir d'une série de photos, il est donc difficile d'apporter beaucoup de crédit aux jugements portés de cette manière sur une performance. Il s'agit toujours d'un instant T. Pour juger une reprise, une série de photos est inadaptée, la seule façon de le faire de manière objective reste une vidéo de bonne qualité, ou d'avoir vu la reprise. La vidéo permet de tout voir, alors que la photo n'est qu'une extraction d'une fraction de seconde : il est d'ailleurs facile de sélectionner uniquement les bonnes, ou uniquement les mauvaises photos d'une série. Quel est votre regard de professionnel et de technicien sur l'emploi de la photo en rafales ? C'est s'assurer qu'en théorie, on maximise les chances d'avoir une bonne image. Je parle d'une rafale faite avec un appareil professionnel. Avec un appareil amateur, on n'est sûr de rien. La photo de dressage est-elle plus difficile à prendre que la photo de CSO ? Je ne pense pas. Par contre, il me semble que l’on est plus exigeant pour la photo de dressage. Dans l'esprit du public, le dressage doit être plus parfait. C'est une conception différente de la discipline, mais dans chacune des deux, le plus difficile est de savoir immortaliser un instant. Ce qu'on fait dire aux photos met-il en danger l'équitation ? Oui et non. Non car ce n'est que de l'image et il y a des sujets bien plus graves. Mais oui aussi, car il existe aujourd'hui une véritable nécessité que chacun fasse attention aux images qu'il diffuse. L'équitation au sens large est observée par les défenseurs de la cause animale et au nom de laquelle des actions extrémistes sont parfois engagées : ce fut d'ailleurs le cas lors des derniers Championnats d'Europe de CSO à Rotterdam. Diffuser des images qui ne valorisent pas l'équitation c'est clairement mettre en danger l'avenir de toutes les pratiques équestres, sans distinction de discipline, et qu'elles soient professionnelles ou amateurs d'ailleurs. Chaque photographe, chaque diffuseur de photo est donc responsable des photos qu'il met en circulation. La puissance d'une photo, lorsqu'elle n'est pas maîtrisée, sortie de son contexte est sujette à l'interprétation, peut être dévastatrice pour le cavalier, mais aussi pour toute la filière. Il faut donc être conscient de l'image que l’on donne de l'équitation et à ses possibles conséquences. crédit photos : Agence Ecary / Pixabay *Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident, Gallimard










