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- Et si Furstin Toto LH était le meilleur jeune cheval de dressage que la France ait connu ?
Ni Secret (95.40% & 96.40%), Jovian (92.60% & 96.60%), Ferrari Old (94.20% & 92%) ou Revolution (90.60% & 96.20%) n'ont atteint les 98% lors des Championnats du Monde Jeunes Chevaux. Don Martillo, lui, s'en approchait et y signait deux reprises à 97.6% et 97.4% en 2017, idem pour Sezuan en 2014 et ses 96.8% et 97.60%. Si chacun comprendra, évidemment bien, qu'il existe une différence de taille entre des épreuves 5 ans présentées au Haras du Pin et des Championnats du Monde ... il n'empêche que le 98.20% de Charlotte Chalvignac Vesin & Furst Toto LH, hier sur la préliminaire du Haras du Pin constituait, un résultat exceptionnel, suffisamment pour s'interroger : et si Furstin Toto était le meilleur jeune cheval de dressage que la France ait connu ? La comparaison des résultats de l'hanovrienne, née dans la Mayenne chez Jean Claude Ferrand, et de ceux de quelques uns des meilleurs étalons de la dernière décennie ne laisse déjà guère de doutes quant à la réponse à cette question. Parmi les chevaux marquants du dressage français, on pense évidemment en premier lieu à Don Juan de Hus récompensé d'un 94.60% et 94% au Lion d'Angers en 2013, à Dorian Grey de Hus, auteur d'un 94.40% et 92.30% également au Lion d'Angers en 2018, ou encore à Djembe de Hus noté d'un 91.20% et d'un 91.469% à Fontainebleau en 2020. Si nous ne sommes qu'en tout début de saison ... Furstin Toto LH semble donc bien partie pour écrire son nom dans l'histoire des jeunes chevaux de dressage nés en français. Pour son retour sur la piste normande pour la Finale des 5 ans, l'alezane, issue de la lignée maternelle de Quantensprung, 3 ème des Championnats du Monde à 5 ans en 2015 avec Vera Nass, obtenait cette fois l'excellente note de 93.80%, avec 9.4 au trot, 9 au pas, 9.7 au galop, 8.8 en disponibilité et 9.7 en perspective. crédit photo (archives Grande Semaine 2024) : SHF/PSV
- Pauline Basquin : objectif Top 10 à Bâle
Comme Corentin Pottier (voir ICI ), Pauline Basquin est en pleine finalisation de son départ pour Bâle ; l'occasion de livrer ses ambitions : Vous allez participer à votre première finale de la Coupe du monde, un nouvel accomplissement dans votre parcours aux côtés de Sertorius de Rima Z*IFCE. Quel regard portez-vous sur toute cette évolution et cette qualification ? Je suis contente de cette qualification. C’est notre objectif de sortie d’hiver, mais j’ai toujours dit que je n’irai pas la chercher coûte que coûte. Je souhaitais participer à quatre étapes qualificatives, pas plus, pour préserver mon cheval. J’avais échangé avec Jean Morel, notre sélectionneur, et il est clair depuis le début que les championnats d’Europe, fin août en France, sont le principal objectif de notre saison. Je suis donc ravie de pouvoir prendre part à la finale en ayant conservé ma ligne de conduite. C’est une belle récompense et un vrai travail d’équipe, entamé avec le staff fédéral il y a maintenant trois ans. Cela consacre également le travail effectué au quotidien au Cadre noir de Saumur, sur le site de l’Institut français du cheval et de l’équitation, qui me soutient, avec tous ceux qui sont à mes côtés, dont mon groom Rodrigue Guyon. Sans eux, je n’en serais pas là aujourd’hui. Sertorius est un petit cheval exceptionnel, parti de pas grand-chose. Je ne sais pas où il va s’arrêter, je sens qu’il a envie ! Il répond toujours présent et nous montre qu’il est bien là, en grande forme même s’il prend de l’âge. Vous avez remporté l’étape qualificative de Madrid. Pouvez-vous revenir sur cette performance historique et l’expérience engrangée ? Nous avons gagné même si ce n’était pas forcément notre meilleur score et ni notre meilleure reprise. Cependant,remporter une étape Coupe du monde n’est pas anodin, cela montre que nous sommes capables de le faire et qu’il faut compter sur nous, les Français ! Honnêtement, j’ai ressenti moins de pression lors de cette étape, où j’arrivais en favorite,qu’à celle de Lyon. En effet, cette dernière venait peu de temps après les Jeux olympiques, c’était aussi en France et je savais que j’étais attendue, qu’il ne fallait pas que je me rate ! Nous serons deux Français en finale, c’est aussi historique. Nous arrivons petit à petit à monter dans la hiérarchie mondiale. Depuis la Coupe des nations remportée à Rotterdam, en 2023, l’équipe de France montre une belle régularité en championnat. Quelle est votre ambition pour la finale ? Terminer dans le top dix. La concurrence sera relevée, j’aimerais bien dépasser une nouvelle fois les 80% dans la Libre,voire les 81%. Vous avez pris part à l’étape Coupe du monde sur cette même piste bâloise en début d’année. Qu’avez-vous pensé de la compétition et à quoi vous attendez-vous pour ce rendez-vous ? L’objectif de participer à l’étape de Bâle en début d’année était de pouvoir découvrir la piste, en vue de la finale. Elle est particulièrement petite et enclavée. Cela va être à moi de préparer Sertorius en conséquence, pour lui donner confiance. Il va falloir faire attention à ce qu’il ne se cache pas et qu’il ose s’exprimer.La France sera représentée en dressage, saut d’obstacles et voltige. En quoi cette émulation tricolore, entre athlètes de différentes disciplines, peut-elle être bénéfique ? Oui, c’est évident que cela sera bénéfique. J’aime beaucoup les compétitions par équipes, cela me porte. Par ailleurs, je connais Quentin Jabet et le staff de voltige, puisque le Pôle France de la discipline est à Saumur. Cela sera donc un vrai avantage pour moi d’évoluer dans cette ambiance. Et je suis très fière que nous soyons deux Français qualifiés en dressage. source : communiqué / crédit photo : FFE/PSV
- Corentin Pottier : participer à une finale de la Coupe du monde est une étape importante dans une carrière de cavalier
A quelques jours de prendre part à la première Finale Coupe du Monde de sa carrière, Corentin Pottier se confiait : Cette finale est l’objectif de votre saison, vous êtes allé jusqu’en Slovaquie pour vous qualifier. Quel est votre sentiment après cette qualification ? Je suis très content de cette qualification. Cet objectif est apparu au cours de l’hiver car les résultats ont été au-delà de mes espérances. Après avoir été quatrièmes à Malines, troisièmes à Neumünster et Göteborg, je me suis dit que la qualification était possible et que nous n’en étions pas loin. Pour la dernière étape qualificative, j’ai fait le pari d’aller jusqu’en Slovaquie pour mettre toutes les chances de notre côté et je ne regrette pas ce choix. Participer à une finale de la Coupe du monde est une étape importante dans une carrière de cavalier. Le plateau s’annonce relevé quand on voit le nombre de points obtenu par les différents chevaux cet hiver.Il y aura du beau spectacle ! Quel regard portez-vous sur les récentes performances de Gotilas du Feuillard, dont l’état de forme semble être ascendant et qui a signé de beaux résultats ces dernières semaines ? Je suis content de le voir dans cet état de forme.Nous sommes dans un état d’esprit positif, je prends les épreuves les unes après les autres, avec comme objectif de s’amuser. Après avoir vécu les Jeux olympiques en France, avec tout ce que cela implique en termes de pression et d’engagement, pouvoir être en mode “hakuna matata” fait du bien. Quelles sont vos ambitions pour la finale ? De garder le même état d’esprit que sur les quatre derniers concours. Je n’ai pas d’ambition de points et de classement,ce sont des choses que je ne peux pas contrôler, contraire-ment à notre performance. Je connais le site de Bâle, notre participation est un joli clin d’œil à l’histoire puisque c’est là que j’ai pris part à ma première étape Coupe du monde en janvier 2023, et que j’ai dépassé pour la première fois les 72% en Grand Prix. J’ai envie de profiter de ce moment, que l’on s’amuse tous les deux et de faire de notre mieux. On verra ce que cela amène. À quoi vont ressembler les derniers jours avant la finale pour Gotilas ? Après la compétition en Slovaquie,Gus a eu dix jours de vacances avant une remise en route tranquille pour qu’il arrive dans un excellent état de forme à la finale. Dans les derniers jours avant un concours, que ce soit un national ou un championnat, j’essaye toujours de conserver la même dynamique et de ne rien changer. Donc je ne vais pas déroger à cette règle,nous avons mis en place une routine qui fonctionne bien. À quoi vous attendez-vous pour cet événement ? Quand j’étais à Bâle, la caisse de résonance m’avait impressionné la première fois. Quand on rentre en piste, avec le public qui est très proche de nous et une grande hauteur sous plafond, on ressent comme une chape de plomb qui tombe.En plus, c’était l’hiver et il y avait un écart de température entre l’extérieur et l’intérieur. Là, j’espère que ce sera un peu plus aligné en termes de thermomètre. Par ailleurs, avec un stade plein, l’atmosphère s’annonce encore plus impressionnante ; la configuration fait que de la piste, on entend tout, ou au contraire un silence qui peut être assourdissant.Vous avez découvert le circuit Coupe du monde cet hiver,quel est votre ressenti ?J’ai ressenti un véritable engouement autour du circuit Coupe du monde. Le format est attrayant pour le public, le classe-ment provisoire des qualifications est suivi. J’ai vécu de vrais moments de communion avec les spectateurs, ce que j’ai beaucoup apprécié. Ils sont proches de nous et nous sommes proches d’eux, il y a un vrai lien. C’est quelque chose dont nous avons besoin, le circuit est un avantage pour l’avenir de notre sport. source : communiqué / crédit photo : Rose Harang
- Charlotte Chalvignac Vesin & Furstin Toto LH : objectif Verden
Championne de France des 4 ans en 2024 avec la moyenne encore jamais atteinte de 96 %, Furstin Toto LH, la prometteuse alezane de Charlotte Chalvignac Vesin, retrouvait aujourd'hui la compétition sur les épreuves 5 ans du concours du Haras du Pin. « On commence par quoi ? La note la plus basse, le pas, marqué par une bonne relaxation et une belle amplitude, soit tout ce que l’on souhaite voir, 9.0. Le trot, dans une parfaite régularité et une très belle cadence, avec beaucoup de souplesse et une jument qui utilise son dos en permanence, a été noté à 9.5. Le galop, dans un bon rythme avec une magnifique liberté des épaules, a été évalué à 9.7. », voilà comment s’enthousiasmait Jean Michel Roudier en septembre dernier au moment d'évaluer l'hanovrienne née chez Jean Claude Ferrand, alors créditée aussi de 9.9 en disponibilité et perspectives d'avenir. 6 mois plus tard, Furstin Toto LH et Charlotte Chalvignac Vesin sont de retour aux affaires « l’objectif de notre saison est les Championnats du Monde de Verden, de concourir sur quelques internationaux jeunes chevaux et pourquoi pas tenter de participer, en juin et selon son évolution, à la première sélection pour l’Allemagne. Furstin a passé un hiver assez tranquille, nous allons donc débuter doucement, sans pression, en lui demandant plus d'expression au fil des concours. Bien qu'elle soit encore jeune, je la connais déjà par cœur, c’est vraiment ma jument et nous nous entendons très bien. Le titre et le record obtenus dans les 4 ans ne nous mettent aucune pression car c'est une jument qui m'appartient : j’ai donc tout le temps nécessaire pour être à la hauteur de son talent ! ». Pour leur retour en piste, elles obtenaient cet après-midi un 98.200%, avec 9.8 au trot, 9.7 au pas, 9.8 au galop, 9.8 en disponibilité et 10 en perspective ! crédit photo : SHF/PSV
- Disparition de Super Nova
Super Nova, l'ex-cheval de Grand Prix de l'anglais Spencer Wilton est mort. Né chez Mme Kirby, ce fils de De Niro et Weltmeyer était d'abord baptisé Dimitri. Il débutait sa arrière sportive avec Melanie Phillips avant d'être monté par Katherine Louise Bailey, Charlotte Dujardin, Carl Hester puis Spencer Wilton avec qui le bai faisait carrière à haut niveau. Présenté sur le Petit Tour à compter de 2012, Super Nova remportait le Championnat britannique de la catégorie en 2013 avant d'aborder du Grand Prix en janvier 2014 : deux mois plus tard, ils s'emparaient le Grand Prix du CDI 3* de Barcelone. Après s'être notamment imposés sur le CDI 3* de Lier en 2016, ils étaient sélectionnés pour les JO de Rio dont ils repartaient avec une médaille d'argent par équipe et une 21 ème place du Grand Prix Spécial à 73.613%. 4 èmes par équipe des Championnats d'Europe de Göteborg en 2017 et 13 èmes en individuels, médaillés de bronze par équipe aux Jeux Mondiaux de Tryon en 2018, le hongre et son cavalier connaissaient ensuite chacun des soucis de santé qui les éloignaient des terrains de compétition en 2019 puis en 2020 après pourtant 4 victoires enregistrées à Lier (photo) et Keysoe en mars, date de ce qui fut finalement leur ultime sortie en CDI. Ils concourraient néanmoins encore sur un Grand Prix national en mai 2021 et quittaient alors la piste récompensés d'un 79.60%. Super Nova avait 22 ans. Absent de la scène internationale depuis 5 ans, Spencer Wilton présentait l'année dernière sur le Petit Tour Woodcroft Django Mon Ami, un hongre de 11 ans par Dante Weltino. crédit photo : Belgium Dressage Event/Digishots
- Vitalos FRH vendu
Triple médaillé d'argent aux Championnats du Monde Jeunes Chevaux à 5, 6 et 7 ans, l'étalon Vitalos FRH a été vendu. Né chez Josef Bramlage, ce fils de Vitalis et De Niro, évoluait depuis le début de sa carrière sportive avec l'allemande Leonie Richter. Champion d'Allemagne à 4 ans avec la note de 9.6, Champion du studbook Hanovrien, vainqueur de ses tests d'étalons au Danemark, Vitalos FRH était jusqu'à présent copropriété d'Andreas Helgstrand et Paul Schockemohle. Approuvé en France au studbook CDF et distribué par L a Collection , Vitalos FRH concourrait depuis l'année dernière sur le Petit Tour en Allemagne : il était même troisième de la Finale du circuit Nurnberger Burgpokal après deux reprises à 74.341% et 74.415%. L'identité de son acquéreur n'est pour l'heure pas connue. crédit photo : FEI/Leanjo de Koster
- CDI 3 et 4* de Stadl Paura
Outre la Finale Coupe du Monde de Bâle et le CDI 3* d'Aix la Chapelle, la France sera également représentée la semaine prochaine sur le CDI autrichien de Stadl Paura. Allemagne Simone Albeck & Haya CDI 4* Jennifer Buda & Daily Fun 4 CDI 4* Carina Harnisch & Dsp Sheldon Cooper CDI 3* Leonie Krull & All We Need CDI 3* Lisa Müller & Gut Wettlkam's D'avie Frh CDI 4* Lisa Müller & Gut Wettlkam's Zonik Hit Old CDI 3* Yara Reichert & Springbank Ii Vh CDI 4* Yara Reichert & Valverde CDI 3* R Alina Öhricht & Nonina CDI 4* Franziska Stieglmaier & Samurai CDI 3* Nicole Wego-Engelmeyer & Citation CDI 4* Nicole Wego-Engelmeyer & Dicaprio Old CDI 3* Autriche Florian Bacher & Depeche Mode CDI 3* Franziska Fries & Dedale De Hus CDI 3* Peter Gmoser & Dante's Daiquiri CDI 3* Katharina Haas & Let It Be Nrw CDI 4* Juliane Jerich & Quater Girl CDI 4* Bettina Kendlbacher & Broadmoars Don Alfredo CDI 4* Victoria Max-Theurer & Birkhof's Topas Fbw CDI 4* Diana Porsche & Dahoud CDI 4* Ulrike Prunthaller & Fleur CDI 3* Belgique Peter De Mulder & Indian Summer CDI 4* Danemark Mathilde Koefoed-Nielsen & Odin Unik CDI 4* États-Unis Jennifer Hoffmann & Rondoro Noblesse CDI 4* Finlande Terhi Stegars & Zap Zap CDI 3* France Pierre Volla & L'Express de Massa CDI 3* (mais aussi Elsa Maulet & Louis Jiva sur le CDI 1* et Pierre Volla & Malcom X de Massa sur le CDI 2*) Lituanie Dalia Katinaite-Pranckeviciene & Amica CDI 4* Pays-Bas Remy Bastings & Forrest Gump CDI 4* Pologne Aleksandra Poplawska-Slazak & Sambalito CDI 3* Slovaquie Michael Bugan & Floretto Dk CDI 3* Suisse Carla Aeberhard & Delioh Von Buchmatt Ch CDI 4* Simona Aeberhard & Fadora CDI 3* Delia Eggenberger & Fairtrade CDI 4* Delia Eggenberger & Santa Maria CDI 4* Charlotte Lenherr & Dettori CDI 4* Charlotte Lenherr & Gentleman CDI 3* Andrina Suter & Q Sieben CDI 3* Estelle Wettstein & Quaterboy CDI 3*
- Grand National de Jardy : une édition 2025 modeste en perspective
Le dressage français est-il en panne ? Ou pire ... malade ? Après une étape du Grand National du Mans au Grand Prix pour le moins ... confidentiel avec seulement 7 partants sur le Grand Prix (voir ICI ), l'étape organisée à Jardy du 3 au 6 avril, habituellement la plus courue du circuit fédéral, s'annonce elle aussi bien plus timide que ses nombreuses éditions passées. Seuls 10 couples seront en effet au départ de l'épreuve phare samedi 5 avril : le rendez-vous dans les Hauts-de-Seine verra cette année 627 engagés sur les épreuves amateurs, pro, jeunes, para et jeunes chevaux, soit une chute de 19.92 % par rapport à 2024, 25.97 % par rapport à 2023 et 41.67 % par rapport à 2022 ; la poursuite d'un phénomène observé depuis déjà 3 ans qui continue donc en 2025. Comme dans la Sarthe il y a 10 jours, une telle fonte massive des engagés de l'étape de Jardy s'avère une première depuis 15 ans comme en témoignent les chiffres de fréquentation observables dans les archives des résultats du site FFEcompet : 2024 : 783 engagés, dont 25 sur le GP 2023 : 847 engagés dont 24 sur le GP 2022 : 1075 engagés dont 30 sur le GP 2021 : annulé 2020 : annulé 2019 : 1159 engagés dont 45 sur le GP 2018 : 1136 engagés dont 32 sur le GP 2017 : 1240 engagés dont 40 sur le GP 2016 : 1162 engagés dont 36 sur le GP 2015 : 1051 engagés dont 37 sur le GP 2014 : 1023 engagés dont 27 sur le GP 2013 : 889 engagés dont 18 sur le GP 2012 : 840 engagés dont 26 sur le GP 2011 : 718 engagés dont 28 sur le GP 2010 : 600 engagés dont 29 sur le GP 2009 : 677 engagés dont 25 sur le GP 2008 : 765 engagés dont 25 sur le GP Période précédent la création du Grand National : 2007 : 15 sur le GP 2006 : 14 sur le GP 2005 : 21 sur le GP Engagés 2025 sur le Grand Prix : Catherine Henriquet & Diabeau du Coussoul Lena Thouvenin & Diamondgio LTH Dressvalue Caroline Godin & Querida de Hus Lana Portejoie & Last Minute Stéphanie Brieussel & Fellini du Soleil Roxane Derrida & Don Diablo Pauline Guillem & Lucky Gold 3 Evelyne Fleck & Domino de Merlieux Bernard Bosseaux & Rilkadora Z Rodolpho Riskalla & Denzel
- CDI 3* d'Aix la Chapelle
Toujours très fréquenté, le printanier CDI 3* d'Aix la Chapelle, organisé du 2 au 6 avril, accueillera la semaine prochaine :
- Incendie chez Andreas Helgstrand
Toujours très intéressé et mobilisé lorsqu'il s'agit de relater l'actualité qui touche Andreas Helgstrand et ses écuries, le site danois Nordjyske révélait ce matin qu'un incendie avait eu lieu hier soir chez le célèbre marchand et étalonnier. C'est un peu après 21h que les casernes de pompiers d'Aalborg et Dronninglund auraient été alertées en raison d'un départ de feu et de fortes fumées. Localisé après le déclenchement d'une alarme, le feu aurait été rapidement contrôlé mais des fumées se seraient rependues dans les écuries nécessitant de ventiler les lieux : écuries, manège et bureaux notamment. Un vétérinaire serait ensuite intervenu pour contrôler la santé des chevaux et certains membres du personnel auraient eux été auscultés pour surveiller les éventuelles inhalations de fumées sans qu'aucune prise en charge supplémentaire n'ait été nécessaire. Si la cause de l'incendie ne semble pour l'heure pas connue, les flammes seraient parties d'une buanderie. Aucun dommage sérieux n'aurait été constaté à cette heure. crédit photo : Helgstrand Dressage
- Disparition de Mistral Hojris et Andretti H
En l'espace de quelques heures, l’anglaise Laura Tomlinson a dû dire au revoir à Mistral Hojris et Andretti H ses deux ex-chevaux de haut niveau. Né chez Betty Rasmussen, Mistral Hojris débutait sa carrière sportive au Danemark en 2002, monté par Ernst Jessen avant d'évoluer à compter de 2003 avec Hasse Hoffmann : il enregistrait de nombreuses victoires en épreuves nationales jusqu'en Petit Tour. Le très, très puissant DWB était ensuite commercialisé en 2005 à la famille Bechtolsmeier et destiné à leur fille Laura. En février de la même année, le nouveau couple faisait ses débuts sur les épreuves Jeunes Cavaliers , d'abord en épreuves nationales à Addington. Ils s'attaquaient au Grand Prix en 2006 et participaient grandement, à compter de 2007 à "mettre le dressage britannique sur le carte". Membres de l'équipe du Royaume-Uni lors des Championnats d'Europe de Turin en 2007, vice-Champions d'Europe par équipe à Windosr en 2009 et 3 èmes en individuels, Champions d'Europe par équipe à Rotterdam en 2011 et 3 èmes en individuels, triple vice-Champions du Monde par équipe à Lexington, Champions olympiques par équipe et médailles de bronze en individuels aux JO de Londres en 2012, Laura Tomlinson et le très fort et spectaculaire hongre par Michellino s'imposaient aussi sur les internationaux de s'Hertogenbosch, Hagen, Stuttgart, Lingen, Cappeln et Wiesbaden. Le couple, suivi par Klaus Balkenhol, faisait ses adieux au public en 2013, à l'occasion de l'étape Coupe du Monde de Londres. Né chez Gunda Hinrichs-Heinemann, Andretti H était quant à lui d'abord présenté sur le Grand Prix par l'italienne Anna Paprocka-Campanella qui l'alignait notamment aux Championnats du Monde d'Aix la Chapelle en 2006 où ils étaient alors 48 èmes ainsi qu'aux Championnats d'Europe de Turin. Acquis par la famille Bechtolsmeier en 2008, l'hanovrien par Aarking évoluait avec Laura Tomlinson jusqu'en 2012 et notamment sur des concours comme le CDI 5* de Lyon dont ils étaient 4 èmes, le CDI 4* de Lingen qu'ils remportaient, le CDI 4* d'Aix la Chapelle dont ils dominaient la reprise libre en 2010, le CDI 3*de Hagen. En 2013, le bai était confié à Laura Butler, alors cavalière de la famille Bechtolsmeier avec laquelle il était notamment réserviste de l'équipe anglaise des Jeux Mondiaux de Caen. Mistral Hojris et Andretti H avaient tout les deux 30 ans. Moins présente à très haut niveau ces dernières années, Laura Tomlinson reste néanmoins régulièrement aperçue sur le Grand prix, notamment avec Soegaards Bon Royal. Elle peut également compter sur Issey, monture de sa cousine Beatrice Marienau débutée sur le Grand Prix en 2022 par la hollandaise Anne Meulendijks pour le compte d'Anky van Grunsven, avec laquelle elle remportait un Grand Prix la semaine dernière à 75.22%. Full Moon II, son cheval de Petit Tour est désormais lui aussi dressé au Grand Prix, suffisamment pour avoir atteint à deux reprises les 71% ces dernières semaines. crédit photo : coll privée
- Habouche sous pavillon germanique
Habouche, la KWPN montée sur le Grand Prix en CDI jusqu'en février dernier par la britannique Anna Louise Ross évolue désormais en Allemagne. Cette fille d'Ampere, née chez Linda Verwaal, débutait la compétition au Royaume-Uni en 2017 montée par Beth Bainbridge : elle la présentait d'ailleurs jusqu'au Petit Tour. Rapidement aussi passée sous la selle d'Alex Baker et Lewis Carrier, la grise découvrait néanmoins les terrains de CDI avec Victoria Campbell en 2021 : elles étaient d'ailleurs sélectionnées la même année pour les Championnats d'Europe Jeunes Cavaliers d'Oliva. Anna Louise Ross reprenait les rênes d'Habouche et l'alignait sur sa première épreuve de Medium Tour, en décembre 2021 à Keysoe, puis sur le Grand Prix deux semaines plus tard. En mars 2022, elles prenaient la direction de l'Espagne pour participer aux CDI de Jerez de la Frontera. Vainqueurs des épreuves du Medium Tour à Crozet quelques mois plus tard, elles s'alignaient en 2023 sur les internationaux du Mans, de Compiègne avant de porter les couleurs britanniques sur la Coupe des Nations de Rotterdam et, en 2024, celle d'Aix la Chapelle. Pour leur ultime sortie, elles choisissaient le CDI du Mans en février 2025 où elles étaient secondes du Grand Prix à 68.696% et vainqueurs de la libre à 72.525%. Habouche est désormais associée à Annabelle Josephine Steffens qui en est par ailleurs enregistrée comme la propriétaire. Âgée de bientôt 24 ans, la jeune femme faisait l'actualité de la discipline ces dernières années en montant pendant quelques temps Imperio, l'ex-cheval de Grand Prix de l'allemand Hubertus Schmidt ; un maître d'école de choix avec lequel elle faisait ses débuts en CDI sur les épreuves Jeunes Cavaliers à Waregem en 2019. Engagées ce matin sur ce leur premier Inter II, la jument de 13 ans et sa nouvelle cavalière quittait la piste avec un 68.070%. Habouche est par ailleurs la mère de l'étalon approuvé au studbook Oldenbourg Newton Feeling Good. crédit photo : Les Garennes/Boulerie Jump