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Rebecca Rooke : j'espère pouvoir débuter le Grand Prix cette année

A 30 ans, l'australienne Rebecca Rooke s'est forgée en France, en seulement quelques années, une solide réputation comme dresseuse de jeunes chevaux ; un travail qui l'emmenait déjà 3 fois aux Championnats du Monde. Fille d'une cavalière de Grand Prix, la jeune femme a désormais aussi le regard tourné vers le haut et pourrait bien passer sous pavillon tricolore. Rencontre.




La France est aujourd'hui votre terre d'adoption. Pouvez-vous nous raconter votre parcours préalable ?


J’ai quitté l’Australie à 18 ans à la fin de mes études, pour aller en Nouvelle Zélande durant 1 an, dans une écurie de concours complet. Même si à la base j’étais une cavalière de dressage (étant fille d’une cavalière de Grand Prix dressage !), j’ai vite accroché avec le complet jusqu’à sortir en internationaux. J’ai ensuite voulu continuer de voyager, notamment en Europe. Et grâce à la famille néo-zélandaise chez qui j’étais logée, j’ai pu prendre contact avec un haras situé en France : le Haras de Muschamp, à Cussay, en Indre et Loire.


Lyndal et Kristy Oatley vivent en Allemagne, Simone Pierce a d'abord vécu en aux Pays-Bas, au Danemark puis en Allemagne, Mary Hanna a longtemps été chez Patrik Kittel avant de rentrer en Australie. Bien que vous soyez aussi expatriée pourquoi avoir choisi de vous établir en France et d'y rester ?


La France est un pays qui m’a toujours attiré, pour de multiples raisons. C’est un pays avec une histoire, et une culture que je trouve très intéressantes. Apprendre la langue française était aussi un défi, car je n’en connaissais pas un mot ! Après mon séjour en Nouvelle Zélande, je suis arrivé directement chez Janet Scollay-Lorch pour faire un stage de 6 mois, en ayant pour but de continuer de voyager ensuite. J’avais un visa de 1 an. Je suis donc partie visiter l’Europe avant de retourner en Australie. Le Haras de Muschamp m’a ensuite recontactée pour revenir en tant que cavalière et développer la visibilité de la race Trakehner en France.


Quelles sont vos relations avec l'Australie et avec vos compatriotes que nous venons de mentionner ?


Ma famille vit en Australie, et j’essaie de les voir dès que je le peux. J’ai rencontré Simone Pierce pour la première fois quand je suis allée aux Championnats du monde en 2017. Nous avons occasionnellement des contacts, et nous nous revoyons depuis chaque année quand nous sommes toutes les deux aux Championnats du Monde. C’est une personne sympathique avec beaucoup de talent, et j’essaie de me tenir au courant de ses performances régulièrement, comme pour mes autres compatriotes, bien que je ne les connaisse pas personnellement.

Avez-vous songé à prendre la nationalité française ?


J’y ai songé, mais à mon arrivée, je n’étais pas vraiment sûre de rester en France sur du très long terme. Et maintenant, je me renseigne pour les démarches, et on verra dans l’avenir.


Après 3 Championnats du Monde Jeunes Chevaux, atteindre le niveau Grand Prix et y concourir en international constitue-t-il un objectif ?


Oui, bien sûr c’est mon objectif principal ! Je n’ai jamais concouru à ce niveau pour l’instant, car je travaillais en majorité des jeunes chevaux, qui étaient vendus avant d’avoir un niveau suffisant. Depuis que je suis à mon compte, et grâce aux propriétaires qui me font confiance, je suis en train de préparer des chevaux pour ce niveau de compétition. J’espère pouvoir faire des concours en Grand Prix cette année.


Quels chevaux préparez-vous pour les Championnats du Monde Jeunes Chevaux de Verden ?


Cette année, je ne prépare pas de jeunes chevaux pour le Championnat du Monde, je me concentre sur la préparation des concours sur le Grand Prix.


Comment adaptez-vous votre programme de travail à l'absence de concours occasionnée par le Coronavirus ?


Comme il n’y a pas de concours, j’ai moins de pression, et plus de temps pour travailler. Comme je suis seule pour monter les 12 chevaux de mes écuries, j’organise mon planning de manière un peu plus cool !

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