Muriel Leonardi : la saison 2021 a été presque plus délicate qu’en 2020

Il y a 10 jours, les cavaliers jeunes de dressage disputaient leurs Championnats de France au Pôle Européen du cheval au Mans ; l'occasion pour Muriel Leonardi, sélectionneuse nationale Poneys, Enfants, Juniors et Jeunes cavaliers, de se projeter dans le travail d'hiver :

Qu’avez-vous pensé de l’édition 2021 des Championnats de France ?

Je tiens à saluer la très belle organisation des championnats au Mans. Le taux de participation était bon dans presque toutes les catégories. Chez les Jeunes cavaliers, il y a eu quelques changements en cours de saison qui expliquent le nombre de cavaliers en piste en légère baisse. Cette année encore on a vu de très belles reprises.

L’année prochaine le calendrier des Championnats va changer, avec la création d’un nouvel événement dédié aux cavaliers Amateur, l’Open Amateur. Nous avons choisi de regrouper les cavaliers amateurs et également, de regrouper les Championnats des As avec le Master Pro à Vierzon début juillet.

Quel bilan tirez-vous de la saison de compétition ?

La saison 2021 a été presque plus délicate qu’en 2020 finalement, surtout pour les catégories Poneys et Enfants, qui n’ont quasiment pas fait de concours en début d’année. Ils ont pu reprendre sérieusement seulement à partir de juin, ce qui a été très court pour préparer les Championnats d’Europe. On a d’ailleurs bien vu aux Championnats que les couples qui ont tiré leur épingle du jeu étaient les plus expérimentés avec déjà déjà du métier. Pour les plus jeunes, ça a été une expérience un peu plus difficile, mais formatrice sans aucun doute.

Quel est le programme pour cet hiver ?

Au lendemain des Championnats de France nous avons organisé un stage de détection au Mans. Nous en aurons un autre mi-novembre dans le sud. Ces journées sont importantes pour passer en revue les couples dans les différentes catégories d’âge et échanger sur les objectifs des uns et des autres.

En décembre, nous organiserons un stage à Mâcon pour les cavaliers de l’équipe de France. Nous ferons venir un entraîneur, un préparateur mental et un juge international. Il y aura également un vétérinaire et un module de préparation physique. L’objectif, là encore, sera d’évaluer les couples, de leur donner les grands axes de travail pour l’hiver et de définir ensemble le programme des compétitions pour 2022, en espérant qu’il ne soit plus bouleversé comme les saisons passées. Nous essaierons notamment d’aller plus en compétition à l’étranger dès le mois de mars.

crédit photo : FFE/PSV - source : communiqué