Fin de carrière pour Sanceo
Il était LA révélation des Jeux Olympiques de Tokyo : à 17 ans, Sanceo, l'hanovrien monté par Sabine Schut-Kery ne reprendra finalement pas la compétition après un an et demi d'incertitudes et de retours annoncés puis reportés.
Ce fils de San Remo débutait sa carrière sportive de manière déjà prometteuse puisqu'il était sélectionné pour représenter les États-Unis aux Championnats du Monde Jeunes Chevaux de Verden en 2011 (ndlr : rendez-vous dont il faisait finalement l'impasse) puis en 2012 où il finissait 14 ème de la petite Finale. 3 ans plus tard, il retrouvait l'Europe pour concourrir sur les épreuves du Petit Tour des CDI de Munich et Achleiten. Il débutait le Grand Prix en épreuves nationales en Californie en 2016 et remportait même un Grand Prix court à Ankum en Allemagne en 2017 avant d'attaquer, en janvier 2018, la compétition internationale ; le début d'un nouveau chapitre où l'athlétique hanovrien faisait retentir 11 fois l'hymne américain, majoritairement à Wellington. Médaillés d'argent par équipe et médaillés de bronze dans le Grand Prix Spécial, Sabine Schut-Kery et Sanceo foulaient donc les terrains de compétitions pour la dernière fois au Japon.
Sanceo coulera désormais sa retraite dans le Texas. Sa cavalière explique en effet " depuis que notre merveilleux Sanceo n'a que trois ans, il a tout donné [...] et c'est pour cette raison que nous avons pris la décision de le retirer du sport de compétition. [...]. Je chérirai toujours le lien qui nous a conduits à atteindre nos objectifs, jusqu'à sa grande finale à Tokyo. Sanceo continuera d'être adoré dans ce prochain chapitre de sa vie avec ses propriétaires, Alice Womble-Heitmann et le Dr Mike Heitmann dans leur ranch à couper le souffle à Hempstead, au Texas [...]. Entrer dans l'écurie tous les jours sans voir sa tête demandera un peu de temps pour s'y habituer, mais je sais que c'est la meilleure décision pour lui et ce que nous lui devons. [...].
Pour poursuivre sa carrière, l'américaine peut compter sur deux autres étalons, Splendid et Latino (voir ICI et ICI), tous les deux acquis en Europe.
crédit photo :FEI /Shannon Brinkmann