Audrey Blaü : représenter les éleveurs fait partie de ce que j’aime dans ce sport
Si Audrey Blaü nous présentait il a quelques semaines son piquet bien fourni (voir ICI), la jeune femme s'alignera cette année pour la seconde année consécutive au départ du Grand National de dressage, cette fois sous les couleurs de DP nutrition ; un rendez-vous qu'elle juge incontournable : «la visibilité qu'offre le circuit aux cavaliers est indiscutable». La trentenaire change de binôme et fera désormais équipe avec Laura Vandeputte, la cavalière du Haras des Tuileries « il y a eu un véritable « clic » entre nous ».
Malgré plusieurs jeunes chevaux prêts à prendre la relève de Fidji son hanovrien de 12 ans, la cavalière s'est une fois de plus laissée à l'acquisition d'un autre jeune espoir : « j'ai aussi quelques chevaux à vendre » s'amuse-elle à préciser. Vinh de Gaasbeek, un fils de Vitalis né d'une mère par Carabas sortie jusqu'au Grand Prix en Belgique, est venu remplir les rangs de ses chevaux de relève : « il s'agit d'un deux ans que j'ai trouvé au Haras de Gaasbeek, chez Nathalie Thomas : une éleveuse qui fait vraiment des chevaux de qualité. Je suis donc ravie d'avoir pu acquérir ce cheval en qui je crois beaucoup » ; un poulain issu de la lignée maternelle de Roemer monté jusqu'en CDI4* par Jacqueline Van Grunsven et de Jive, monté sur le Grand Prix aux Pays-Bas par Annemieke Vincourt Krom et jusqu'en Coupe des Nations Jeunes Cavaliers par Marjan Hooge.
Vinh de Gaasbeek a donc rejoint les autres chevaux d'Audrey Blaü, eux aussi en partie trouvés en Belgique et venus de l'élevage van het Lindenhof de Jean-Pierre Bosch, dont Sweet Seduction, le demi frère maternel de Gracieux van het Lindenhof le cheval de Grand Prix de Perrine Carlier : « c'est un passionné qui m'a beaucoup aidée depuis mes débuts et qui m'a toujours fait confiance. On ne cite pas assez les éleveurs des chevaux que nous montons » développe-t-elle, avant d'ajouter: « ils font partie intégrante du sport et nous devons les mettre davantage en avant, surtout lorsque l’on apprécie leur travail. Pour les éleveurs c’est aussi important de miser sur un cavalier qui saura mettre en valeur leur investissement. Grâce à eux, de plus en plus de chevaux de qualité arrivent ou naissent en France ; ce sont autant de relèves intéressantes pour les cavaliers.». Installée dans le Nord, à la frontière belge, Audrey continue donc de développer son écurie.
crédits photos : DR/Les Garennes